Le bombardement israélien de Damas, la capitale syrienne, dans la nuit de jeudi à vendredi, a entraîné la mort de sept personnes, dont quatre officiers iraniens, a déclaré un centre d’observation syrien
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme, basé à Londres, a rapporté, citant des sources locales, que l’attaque avait tué trois membres des forces du Régime syrien, dont deux officiers, ainsi que quatre Iraniens.
Il a ajouté que des missiles israéliens visaient la zone de l’aéroport international de Damas.
L’Observatoire a également déclaré que les attaques avaient eu lieu après l’arrivée d’un avion cargo dans la zone ciblée, ajoutant qu’il n’était pas clair « si l’avion est arrivé d’Iran ou d’une autre zone à l’intérieur du territoire syrien ».
L’agence de presse officielle syrienne SANA a annoncé, jeudi soir, que les défenses aériennes de l’armée « avaient intercepté des cibles hostiles dans l’espace aérien de Damas ».
Citant une source militaire, SANA a ajouté qu’à « 23h45 [21.45 GMT] jeudi, l’armée a détecté des missiles hostiles provenant du dessus du Golan syrien occupé, que les défenses aériennes de l’armée ont immédiatement intercepté, en abattant un certain nombre avant qu’ils n’aient réussi à atteindre leurs objectifs. »
« Les missiles hostiles provenaient du Golan syrien occupé », a ajouté SANA.
Cependant, les responsables israéliens n’ont pas encore officiellement revendiqué la responsabilité de la frappe signalée.
Depuis le début du conflit syrien en 2011, Israël a ciblé, de façon récurrente, des positions à l’intérieur du pays déchiré par la guerre.
Les forces soutenues par l’Iran et les militants libanais du Hezbollah combattent aux côtés des forces du régime syrien depuis 2012.