Des activistes bahreïnis ont manifesté, samedi, dans la capitale britannique Londres en solidarité avec les centaines de détenus politiques en grève de la faim dans les prisons bahreïnies, réclamant de mettre un terme aux violations de leurs droits.
De leur côté, les familles des détenus ont assuré que l’administration de la prison centrale de Jaw continuent à maltraiter les grévistes et les a menacé d’interrompre les soins médicaux et de les priver des visites.
Selon le site « l’Alliance des jeunes du 14 février », certains grévistes s’étaient évanouis et d’autres sont extrêmement fatigués tandis que l’administration pénitentiaire semble être indifférente à leurs souffrances.
Par ailleurs, la chaîne de télévision iranienne « Al-Âalam » (le monde) a indiqué que la députée bahreïnie Kaltham al-Haïki a exprimé son inquiétude vis-à-vis de la grève de faim des détenus dans la prison centrale de Jaw et celle d’al-Hawd al-Jaf, appelant à leur trouver des solutions.
Cette grève de faim s’est lancée le 15 août en cours et sa principale revendication au début était de faire sortir les détenus de l’isolement cellulaire. Par la suite, d’autres prisonniers se sont joints à la grève. Ainsi, 450 détenus dans la prison al-Hawd al-Jaf réclament maintenant d’arrêter le mauvais traitement, de leur autoriser l’exercice des cultes et de faciliter les procédures concernant les visites familiales.