Amnesty International: «Les autorités des Émirats arabes unis sont responsables des violations dans les prisons»

Courrier arabe

Amnesty International a parlé des violations commises par les Émirats arabes unis (EAU), contre les détenus dans ses prisons, accusant les autorités des détentions arbitraires, de la torture et de la disparition forcée, à laquelle les citoyens des EAU et les résidents sur terres étaient commandés.

Un rapport, publié mardi, avait détaillé «les conditions des droits de l’homme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, durant l’année 2019». Il a déclaré que les EAU «sanctionnaient la liberté d’expression et enfermaient les opposants du gouvernement, dans des prisons insalubres.»

Des droits bafoués  

Le rapport signala avoir archivé «des cas où les droits des détenus avaient été marginalisés», selon lui, «le dispositif de la sécurité de l’État était responsable de nombreuses d’entre elles».

Il expliqua que «des personnes avaient été interpellées sans ordre judiciaire, et furent détenues pendant des mois, interdites de contacter leurs familles ou leurs avocats», mentionnant également l’enregistrement de «pratiques de tortures et des actes de maltraitance».

«Dans certains cas, les prisonniers se trouvaient face à des situations humiliantes, Alia Mohamed Abdel Nour, était atteinte d’un cancer, au stade terminal, elle décéda attachée par des chaînes à son lit d’hôpital dans la ville al-Aîn, à Abu Dhabi», avait noté le rapport

Des procès inéquitables pour les étrangers  

À travers son rapport, Amnesty signala que «des étrangers se trouvaient parmi les personnes détenues arbitrairement», indiquant qu’ils avaient également été maltraités.

«Le 15 mai dernier, 3 libanais avaient été accusés de travailler pour le Hizbollah. Après avoir été détenus une longue période sans contact avec le monde extérieure, ils ont été jugés, dans un procès inéquitable, suite auquel le juge avait condamné l’un d’entre à la prison à vie et les autres à 10 ans», avait-elle rappelé.

Torture pour soustraire des aveux

Plus loin dans son rapport, Amnesty rapporta, selon l’un des accusés, nommé Abderrahman Choman, qu’«il avait déclaré au tribunal avoir été torturé et obligé à avouer sa culpabilité».

Et dans ce contexte elle ajouta: «Les EAU continuent toujours les arrestations arbitraires et les poursuites judiciaires des opposants pacifiques, pour écraser toute critique du gouvernement», déplorant la dégradation de la liberté d’expression au pays.

Au final, le rapport d’Amnesty critiqua la participation des EAU, à la guerre au Yémen et en Libye, et dénonça les crimes de guerre qu’ils ont commis.

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