Après 4 ans de torture, une détenue meurt « menottes en mains » dans une prison émiratie

Courrier arabe

Après quatre ans passé sous la torture, dans la prison d’Al-Wathba à la capitale Abu-Dhabi, la détenue émiratie Allia Abdenour a rendu son dernier souffle, sur un lit de l’hôpital, après s’être efforcer de combattre le cancer, après que les autorités avaient refusé de la faire sortir pour se faire traiter.

Des activistes se sont échangé, samedi sur les réseaux sociaux, la nouvelle de la mort de la détenue émiratie, et avaient prouvé qu’elle avait quitté la vie «menottes en mains» et sans qu’elle puisse voir ses proches.

Allia Abdenour a été accusé en 2015 d’avoir « contacté et financé des organisations terroristes étrangères » pour être condamner à dix ans de prison dans des conditions exécrables.

Des rapports humanitaires avaient mentionné que la défunte souffrait de tumeurs cancéreuses, d’inflammation des ganglions lymphatiques, de fragilité osseuse et d’hépatite, elle était en stade terminal et son état de santé s’était dégradé à cause des mauvaises conditions de détentions et de la négligence sanitaire intentionnelle que les autorités émiraties lui infligeaient.

Ils mentionnaient également une perte de poids de 10 kg, à cause de la mauvaise assistance alimentaire dans la prison d’Al-Wathba, ce qui a accéléré la propagation du cancer dans son corps.

Le Centre National de la Justice et des Droits de l’Homme a été informé de l’enregistrement audio qui a été divulgué en 2018, où Allia affirmait être torturée, tyrannisée et privée d’assistance médicale et de médicaments, mais aucune procédure officielle n’a été signalée.

Les membres de sa famille et des activistes émiratis avaient constamment proclamé sa libération, notamment en 2019, «l’année du pardon» comme l’avait nommé les autorités, mais aucune réponse n’a jamais été donnée à ce sujet.

Pour l’heure, les ONG ont déclaré que les femmes, dans les prisons émiraties, souffrent de graves violations et de conditions de détention contradictoires aux droits de l’homme et proclament une enquête approfondie et appellent le prince héritier Mohamed Ben Zayed à appliquer des sanctions sévères pour punir les responsables.

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