Arabie saoudite: Les autorités arrêtent une ancienne conseillère du gouvernement

Courrier arabe

Les grandes vagues d’arrestations arbitraires se poursuivent en Arabie Saoudite. Il s’agit cette fois de  » Maïssa Almanea « , une ancienne conseillère du gouvernement. Les conditions de sa détention demeurent inconnues.

« Maïssa Almanea » était active dans la campagne visant à permettre aux femmes de conduire, et a revendiqué le droit de vote pour les femmes dans les élections municipales.

En 2015, Maïssa a présenté sa candidature aux élections municipales de la capitale Riyadh, et a publié une vidéo où elle a rendu compte de son programme électoral.

Avant cela, le compte Twitter « Moôtaqali Al ra’ay » ( les prisonniers de l’opinion ), chargé de suivre la situation des droits de l’Homme au royaume, a révélé sur les arrestations de « Chaïkha Al-Oôrf » et de son époux « Abd Allah al-Chahri », avocat et militant à leur domicile à dans la capitale ainsi que celles de la blogueuse « Khadija Al-Harbi » et son époux « Thamr Al Marzouki ».

Il est à noter que cette nouvelle campagne d’arrestation a touché les défenseurs des droits de la femme, des écrivains, des intellectuels et des personnes ayant un lien avec les trois célèbres militantes détenues dans le royaume.

À ce sujet, il faut relever le cas éloquent de la détenue « Aziza Al-Youssef ». Celle-ci a bénéficié de la liberté provisoire le 29 mars dernier mais son fils « Salah Al Haydar » l’a remplacé en prison.

Bien que l’Arabie saoudite ait promis selon Amnesty International de libérer les autres militantes détenues, ce pays poursuit sa campagne répressive contre les opposants malgré les critiques internationales.

Quitter la version mobile