«Avant de lancer ses relations avec Tel Aviv, Riyad exige la signature d’un accord de paix selon les conditions des Palestiniens », déclare un journal hébreu

Courrier arabe

Le journal israélien «Maariv» a déclaré que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince «Fayçal bin Farhan», lui avait affirmé que son pays entreprendra des relations avec Israël, seulement après la signature d’un accord de paix, «conforme aux conditions des Palestiniens».

Le journal nota que les déclarations du ministre étaient présentées en réponse à une question que lui avait posée son reporteur, lors de la conférence de sécurité de Munich, hier samedi.

Le reporteur demanda à «bin Farhan» s’il était envisageable que le niveau des relations entre l’Arabie saoudite et Israël passe à un autre niveau, qui prônera leur officialisation, ou au moins, véhiculera la signature d’un accord de non-violence avec les pays du Golfe.

Le ministre saoudien lui avait alors répondu, qu’une telle chose ne sera possible, que «seulement si un accord de paix était signé avec les Palestiniens et selon leurs conditions».

Précédemment, «bin Farhan» avait déclaré que son pays n’avait aucune intention de projeter des relations avec le prince héritier «Mohamed ben Salmane» et l’ancien Premier ministre israélien «Benjamin Netanyahou», déniant tous les propos divulgués par les médias israéliens, qui avaient évoqué un sommet entre les deux hommes.

Rappelons toutefois que dans un contexte similaire, l’agence de presse «Anadolu» avait déclaré, jeudi dernier, que le secrétaire d’État saoudien aux Affaires étrangères «Adel al-Jubeir» avait annoncé, à la marge de sa visite en Roumanie, que «l’accord du siècle avaient plusieurs points positifs et pouvait servir de base pour lancer des négociations de paix entre les Palestiniens et les Israéliens».

L’Iran interrogée au passage, pour se rassurer  

Par ailleurs, le reporteur du journal hébreu «Maariv» nota avoir posé des questions au MAE iranien, «Mohammad Javad Zarif», également présent à la conférence de Munich, lui demandant si l’Iran envisageait d’entreprendre des mesures contre Israël à l’ombre de l’annonce de «l’Accord du siècle».

«Zarif» lui répondit: «Pas dans ces circonstances, mais il est clair que nous en serons accusés», sans donner plus d’explications.

Au final, Maariv signala que le MAE israélien avait, à la dernière minute, annulé sa participation, bien qu’il avait prévu de rencontré des MAE arabes.

Il importe de noter que les élections israéliennes seront prévues le 2 mars prochain et entre temps, le candidat favori, Benjamin Netanyahou, s’active à forger des relations concrètes avec les pays de la région, pour s’assurer une crédibilité et nourrir encore plus son image électorale.

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