Avec fermeté, l’occident dénonce les attaques des Houthis sur l’Arabie saoudite  

Courrier arabe

Les cinq états membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, en plus de l’Allemagne, du Koweït et de la Suède ont fortement condamné les attaques menées par le groupe yéménite des Houthis contre l’Arabie saoudite.

Lors d’un communiqué publié à la fin d’une réunion tenue avec l’envoyé onusien «Martin Grifith», les Etats avaient estimé que «les attaques constituaient une grave menace à la sécurité régionale, et la sécurité nationale saoudienne».

Ils avaient noté que «même si les Houthis avaient annoncé la suspension des attaques de drones, le retour au calme dans la région nécessite une initiation similaire sur terrain», indiquant que les forces de la coalition arabe devraient, à leur tour, prendre l’exemple.

Le communiqué conjoint, qui affirma son soutien aux efforts fournis par l’envoyé onusien au Yémen, signala également que «les évolutions à Aden reflètent la nécessité imminente à une opération politique, pour parvenir à une résolution permanente au conflit», appelant le gouvernement du président «Hadi Mansour Abed Rabou» et les Houthis à collaborer, pour aboutir à une résolution.

Il insista, encore une fois, sur la nécessité d’augmenter en urgence le taux de subventions humanitaires au pays, et afficha son inquiétude au sujet des rapports qui indiquaient l’épuisement des programmes d’aide humanitaires des Nations Unies.

L’annonce des Houthis, une main tendue vers la paix ?

Dans un contexte similaire, et en réponse à l’annonce des Houthis, qui date du 20 septembre dernier, des sources du journal américain «The Wall Street Journal» ont rapporté que «le gouvernement saoudien avait approuvé un cessez-le-feu partiel dans quatre gouvernorats yéménites».

Par ailleurs, des centaines de yéménites se sont manifestés au Norvège, devant l’ambassade des Émirats arabes unis, dénonçant ses pratiques au Yémen, et son implication militaire qui a causé la mort de milliers de civils, et qui plongea le pays dans le chaos, l’accusant de soutenir les séparatistes, et de les approvisionner en armes et argent.

Toutefois, il convient de rappeler que le groupe des Houthis avait revendiqué une série d’attaques menée par des drones, ciblant de stratégiques structures pétrolières saoudiennes, lui infligeant de considérables pertes économiques.

Ces faits poussèrent Riyadh et Washington à accuser Téhéran, de soutenir le groupe que les deux pays avaient classé comme «terroriste», poussant ainsi la tension dans la région du Golfe vers son summum, et «à redouter le pire une explosion à tout moment», selon les observateurs.

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