Bagdad: 3 blessés dans une attaque au missile contre l’ambassade américaine

Une source de la police irakienne a déclaré, lundi, que 3 personnes avaient été blessées, dimanche soir, à la suite d’une attaque au missile contre le bâtiment de l’ambassade américaine à Bagdad.

L’ambassade américaine a, à 5 reprises, essuyé des tirs de roquettes Katyusha, dont certaines sont tombées à l’intérieur de son enceinte, provoquant l’incendie d’un restaurant, selon une source de sécurité, et un tweet de l’ancien ministre des Affaires étrangères Hoshyar Zebari.

La source sécuritaire a ajouté, sous couvert d’anonymat, que « l’attaque, qui a visé le bâtiment de l’ambassade américaine et ses dépendances, a fait trois blessés, qui ont immédiatement été évacués par la partie américaine ».

La nationalité des blessés et la gravité de leurs blessures n’ont pas été précisées par la source, qui a expliqué que « les forces américaines chargées de protéger l’ambassade ont fermé toutes les routes menant à celle-ci et ont imposé des mesures de sécurité strictes après l’attaque ».

Le chef du gouvernement intérimaire irakien, Adel Abdel-Mahdi, a condamné l’attaque contre l’ambassade américaine et a déclaré avoir ordonné de poursuivre les responsables et de les traduire en justice.

Abdel-Mahdi a averti que « la poursuite de ce comportement unilatéral et irresponsable fait porter ses conséquences et ses graves répercussions à l’ensemble du pays et nuit à ses intérêts supérieurs et à ses relations avec ses amis, conduisant l’Irak à devenir un champ de bataille ».

Et d’ajouter : « Le gouvernement affirme qu’il est déterminé à protéger toutes les missions diplomatiques et à prendre toutes les mesures nécessaires pour y parvenir, conformément à la loi ».

Il s’agit de la cinquième attaque de ce type depuis l’assassinat, le 3 janvier de cette année, du commandant de la « Force al-Quds » iranienne, Qassem Soleimani et du chef du « Hachd al-Chaabi » irakien, Abu Mahdi Al-Mohandes, lors d’une frappe aérienne américaine près de l’aéroport de Bagdad.

Washington accuse les brigades irakiennes du « Hezbollah », financées et entraînées par l’Iran, d’être à l’origine des attaques de missiles contre l’ambassade et les bases militaires irakiennes hébergeant des soldats américains.

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