Bahreïn: Une série d’arrestations lancée contre des militants et des opposants en parallèle avec l’Atelier de Manama

Courrier arabe

Selon des sources correspondantes de la chaîne « Louloua TV », les autorités du royaume de Bahreïn ont enclenché, ces deux derniers jours, une série d’arrestations à l’égard de certains activistes politiques opposants au gouvernement, en même temps que l’Atelier de Manama, qui s’est déroulé les 25 et 25 juin, vise à promouvoir « l’Accord du siècle ».

Les mêmes sources poursuivent que « l’Atelier de Manama connait un grand rejet de l’opinion publique où le peuple Bahreïni s’est convenu de lever très haut le drapeau de Palestine sur tous les toits des maisons ».

Selon des médias étrangers, des informations répandues condamnent fermement « le prince héritier Ben Hamed al-Khalifa d’être présent lors de l’atelier, d’avoir accueilli les délégations israéliennes et notamment d’avoir déclaré aux médias israéliens qu’Israël existe en tant que pays souverain et qu’il voulait lui passer le salut ».

Les autorités bahreïnies ont interdit, d’autre part, l’association « Nahdhad Fatat al-Bahreïn » (la renaissance de la fille bahreïnie) d’organiser un débat public au sujet de l’Atelier de Manama, intitulé « Une lecture critique de l’Atelier de Paix et le rôle de la société civile bahreïnie dans le soutien de l’économie palestinienne » , sans avancer des motifs explicatifs.

En revanche, l’association « Anti-normalisation avec l’ennemi sioniste » a affirmé, dans un communiqué, « le renoncement total du peuple bahreïni et de tous les peuples arabes, de l’océan au golfe, des principes de l’atelier et de l’idée de l’Accord du siècle en soulignant l’abandon des droits des Palestiniens et la candeur du peuple Bahreïni, avec toutes ses catégories , vis-à-vis de cet atelier maudit et ses propositions stériles ».

 

« Nous sommes désolés de l’accueil chaleureux qu’a eu les journalistes israéliens qui accompagnaient les délégations israéliennes sur le sol de Bahreïn », ajouta le représentant de cette association .
Dans le même contexte, Human Rights Watch (HRW) a incité, dans un communiqué, les participants à l’atelier et les journalistes à demander aux responsables bahreïnis concernant l’arrestation des activistes de droits de l’homme et la répression de la liberté d’expression ».
Lama Fakih, la directrice adjointe de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch a énoncé que « le Bahreïn a été paradoxalement choisi pour accueillir l’Atelier de paix, alors qu’il ne cesse de réprimer les opposants par la détention et l’oppression », en ajoutant que « Les journalistes qui assistent à l’atelier doivent exercer leur pression sur l’État bahreïni à propos des violations des droits qui se font dans le pays ».

 

Notant que l’organisation a également condamné « les incarcérations perpétuelles des opposants Chiites et les peines de mort qui s’exécutent contre des personnes impliquées dans des crimes de violence, ainsi que le retrait de nationalité de plus de 900 personnes pour des crimes de terrorisme éventuels ».
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