Bande de Gaza: Un cessez-le-feu pour baisser les tensions et des accords en faveur des Palestiniens

Courrier arabe

Des sources palestiniennes ont affirmé que les parties de la résistance étaient parvenues à arranger un accord avec les autorités israéliennes, pour établir un cessez-le feu, après que les deux camps s’étaient livrés au plus violent conflit depuis 2014.

Les responsables israéliens n’avaient pas commenté les déclarations palestiniennes au sujet du cessez-le-feu, mais Tsahal a annoncé la levée de l’état d’urgence et le retour à la vie normale dans les zones israéliennes proches de la bande de Gaza, alors que le correspondant d’Al-Jazeera, à la bande de Gaza, a déclaré que l’accord s’était réalisé grâce à l’intervention des Nation Unies, de l’Égypte et du Qatar, qui avaient pu obliger les deux cotés à faire une trêve.

Des termes et des conditions

Aussi, un responsable palestinien a déclaré à l’Agence France Presse (AFP): «le cessez-le-feu été sous la condition qu’il soit respecté par les deux côtés, et que le colon applique les accords préalablement prévus, pour lever le blocus imposé sur la bande de Gaza».

Selon lui, l’accord convient à «relancer une zone de pêche entre 6 à 15 miles, poursuivre les entretiens des réseaux électriques et de la distribution du carburant, et aussi à veiller à importer les marchandises et à arranger l’exportation».

De son côté, Wissam Zaghbar, le responsable du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine, a souligné que «l’accord du cessez-le-feu englobe l’arrêt de toute attaque israélienne sur le peuple palestinien, et l’engagement du colon à exécuter les procédures convenues à la levée du blocus de la bande y compris l’ouverture des passages».

Pas de trêve en échange du calme

Le correspondant d’Al-Jazeera à Gaza a aussi déclaré que les factions de la résistance palestiniennes avaient refusées la première offre israélienne qui proposait une trêve en échange du calme, expliquant que la résistance avait insisté à ce que Israël s’engage à exécuter les accords concernant le levé progressive du blocus, imposé à la bande depuis 13 ans.

Il a ajouté que la résistance avait imposé comme conditions: l’ouverture des points de passage, et que Tsahal cesse de prendre pour cible les pêcheurs et les manifestants, lors des « marches du retour » sur les frontières de la bande.

Quant aux requêtes israéliennes, le journaliste affirma que Tel-Aviv avait insisté sur l’arrêt des « marches du retour », « ce que la résistance avait catégoriquement refusé », a-t-il-dit.

L’après accord

Pour l’instant, le calme régne sur la bande de Gaza, depuis l’application du cessez-le-feu. Aucun missile n’a été lancé du côté palestinien, et aucun raid aérien n’a été signalé du côté israélien.

Les sirènes d’alerte au sud israélien se sont aussi arrêtées, et la vie a repris son cours normal après que l’armée ait levé l’état d’urgence.

Les observateurs israéliens déclarent que «Hamas s’estime être en mesure de mettre des pressions à Israël», et affirment que c’est loin d’être le cas, et que tous ces accords font partis d’un plan que Tel-Aviv a bien étudié.

Avec l’Accord du siècle bientôt annoncé par l’administration de Trump, les Palestiniens vivent une trêve à gout amer, hanté par la peur de ce qui risque de leur arriver, et de  la manigance d’Israël.

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