Ben Salmane est impliqué dans le meutre de Khashoggi selon un rapport de l’ONU

Courrier arabe

La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnès Callamard, a déclaré avoir des preuves solides concernant le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ajoutant que l’affaire représente un crime illégal dont l’Arabie saoudite tient la responsabilité.

Lors de son rapport final sur l’affaire, la responsable a mentionné que l’assassinat de Khashoggi représente une violation à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, et que l’Arabie saoudite avait commis une action qui entrave le parcours de l’ONU qui vise la protection de la liberté d’expression.

Elle ajouta que les enquêtes menées par l’Arabie saoudite n’ont pas respecté les normes internationales concernant les enquêtes sur les morts illégales, signalant avoir trouvé des preuves qui indiquent que les lieux du crime avaient été soigneusement nettoyés.

Agnès Callamard a également certifié avoir des éléments crédibles qui affirment la responsabilité et l’implication individuelle de hauts responsables saoudiens, y compris celle du prince héritier Mohamed Ben Salmane.

Elle nota que les procès appliqués par les autorités saoudiennes contredisaient les normes internationales et n’identifiaient pas les responsables du crime, «ceci montre que l’enquête saoudienne n’a pas été menée de bonne foi et qu’elle peut constituer une entrave à la justice», souligna-t-elle dans le rapport.

La responsable insista sur le fait que l’affaire Khashoggi était un crime international appellant le secrétaire général de l’ONU à ouvrir une enquête pénale transparente sur le meurtre afin d’identifier les coupables au plus vite.

Agnès Callamard avait précédemment critiqué le manque de transparence lors des procès des suspects en Arabie saoudite, demandant leurs ouverture au publique et avertissant les autorités saoudiennes des conséquences qui succéderont cette déviation juridique.

En rappel, Jamal Khashoggi fut assassiné au consulat de son pays à Istanbul, un crime dont le royaume a fourni différentes versions mais toujours aucun coupable officiellement identifié.

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