L’agence de presse américaine, Bloomberg, a noté mercredi, que les autorités saoudiennes avaient coupé la communication entre les détenus qui se trouvent dans les prisons du royaume et leurs proches, signalant que cette affaire pouvait déstabiliser les relations qui lient Riyad avec l’Occident.
Selon Bloomberg, «le dernier contact que Loudjain al-Hadhlul, l’activiste interpellée depuis 2018, et Basma bent Saoud, une membre de la famille royale détenue avec sa fille, auraient eu avec leurs proches remonte au mois d’avril».
Selon l’agence, «Abdullah al-Odah, signala que le dernier contact qu’il avait eu avec son père Salmane, détenu depuis 2017, remontait au 12 mai».
«Abdullah s’est dit être inquiet au sujet de la coupure de contact avec son père, et raconta avoir entendu que plusieurs autres familles avaient été privées de contacter leur proches en prison, tout en soulignant que tous redoutaient que les détenus aient pu contracter le coronavirus, et en se posant des questions sur les raisons qui seraient derrière leur disparition», nota l’agence.
Elle signala également que «le centre de la communication internationale du gouvernement saoudien, chargé de recevoir les questions des médias étrangers avait refusé de commenter l’affaire et avait refusé de répondre aux appels destinés à l’administration des relations publiques au sein de la direction générale des prisons».
Rappelons sur ce, que les autorités saoudiennes avaient commencé, en décembre dernier, une nouvelle série de procès secrets, traitant les affaires de plusieurs activistes et opposants et prédicateurs, dont la plupart porte au dos une longue liste de chefs d’accusations.
Tout ceci se présente dans un temps où des ONG humanitaires dénoncent «la maltraitance des prisonniers, et les conditions exécrables dont lesquelles ils sont enfermés», espérant que «des parties internationales interviennent au plus vite».
