Bloomberg : «Des Emiratis ont engagé Thomas Barak pour influencer l’administration de Donald Trump»

Courrier arabe

Un rapport publié par Bloomberg a indiqué que «la justice américaine avait porté plainte contre Thomas Barak, ami proche de Donald Trump et le chef de sa campagne électorale, l’accusant d’avoir travaillé secrètement pour les EAU (Emirats arabes unis), pour renforcer son influence politique».

Le rapport signala que «Barak fut accusé de travailler comme agent non enregistré, au profit d’un pays étranger», et indiqua que «Barak avait nié toute les accusations».

Le site a noté, selon les documents présentés par l’accusation que «les accusés étaient Baraka, un de ses assistant et 5 autres responsables émiratis, dont les nom ne furent pas mentionnés».

L’accusation explique l’affaire 

L’accusation indique que «Barak avait encouragé les Emiratis à présenter une vision pour les 4 années à venir, et qui seront gouvernées par Trump, et évoqua plusieurs réunions secrètes organisées entre Barak et les 5 responsables émiratis, dans le but de mettre des plans permettant de renforcer l’influence politique des EAU».

L’accusation signale : «Barak a aidé les Emiratis, dans plusieurs affaires. Il avait organisé des rencontres à la Maison-Blanche avec Trump, pour favoriser la nomination de candidats désignées par Abou Dhabi, à occuper des postes à l’administration de Trump».

Elle ajouta : «Après les élections, le responsable émirati n° 5 a demandé une vision approfondie sur les nominations prévues par Trump à des postes importants comme la Défense, les affaires étrangères et la CIA, et Barak avait a dit : «J’ai soigneusement privilégié nos intérêts régionaux»».

Elle continue : «Le 15 mai 2017, il a rencontré le responsable émirati n° 1 pour discuter… En cette période, les responsables émiratis ont travaillé pour qu’un membre au Congrès (dont le nom ne fut pas mentionné) soit nommé ambassadeur aux EAU, mais les efforts avaient échoué, alors Barak s’est présenté comme candidat pour être ambassadeur là-bas ou pour être envoyé spécial au Moyen-Orient… Il avait affirmé aux Emiratis : «Une telle nomination offrira à Abou Dhabi une nouvelle force»».

L’accusation signala également que «Barak avait présenté des informations sur la réaction du gouvernement américain au blocus imposé au Qatar».

Elle poursuit : «En septembre 2017, Barak raconta aux Emiratis que l’administration de Trump comptait organiser une réunion à Camp David pour discuter le blocus imposé au Qatar, les EAU ne voulaient pas de cette réunion, alors Barak est intervenu et la réunion a été annulée… Plus tard, Abou Dhabi a envoyé des lettres remerciant Barak pour ses efforts qu’il avait fournis».

L’accusation n’a pas mentionné des actions menées par Barak après 2017, bien qu’elle ait signalé que «le FBI avait enquêté avec lui en 2019, après l’avoir accusé de travailler au profit des EAU autant qu’agent non enregistré».

Les responsables émiratis ne sont pas anonymes 

Il est à indiquer que bien que l’accusation n’a pas mentionné les noms des accusés émiratis, plusieurs sources affirment «qu’il s’agit de Mohamed ben Zayed, le prince héritier des EAU, son chef de sécurité nationale, son conseiller de sécurité nationale, Yocif Oteiba, l’ambassadeur des EAU à Washington et Rached al-Malek, un homme d’affaire émirati».

Thomas Barak porte la nationalité américaine et libanaise et il est lié par de bonnes relations avec l’Arabie saoudite et les EAU.

Il fut interpellé et libéré sous caution, après avoir payé 250 million de dollars, actuellement, il attend son procès.

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