«Boris Johnson» serait-il une autre victime du piratage de ben Salmane ?

Courrier arabe

Le journal britannique, «The Daily Telegraph», a publié un rapport, affirmant que le Premier ministre britannique «Boris Johnson» avait contacté le prince héritier saoudien «Mohamed ben Salmane», et redoutant qu’il ne subisse le sort du milliardaire américain «Jeff Bezos».

Le rapport a signalé que «Boris Johnson» avait échangé des messages avec le prince héritier saoudien, à travers «Whatsapp», et a posé des interrogations, sur les probabilités suggérant que ce dernier ait piraté son téléphone.

Boris Johnson contactait ben Salmane vis Whatsapp

Il rapporta, selon un responsable au ministère britannique des Affaires étrangères, qui nota: «Johnson avait bien évidemment le numéro de téléphone de ben Salmane, et lui envoyait des messages, de temps à autre».

Le responsable s’est affirmé «être sûr à 99%, que Johnson ait contacté ben Salmane à travers la même application, et que ce dernier l’avait utilisé pour infiltrer le téléphone de Bezos».

Le journal indiqua également, selon un autre ancien responsable du même ministère, qu’il était bien coutume d’avoir des contacts avec des personnalités au Moyen-Orient, à travers Whatsapp. «Il ne sera pas surprenant si le Premier ministre britannique en faisait de même», avait-il souligné.

Les dangers de l’affaire du piratage

«The Daily Telegraph» rappela que mercredi dernier, lorsque les médias demandèrent au porte-parole du Premier ministre, si Johnson avait contacté ben Salmane ou pas, à travers Whatsapp, il répondit: «Je n’ai aucune idée», et ajouta: «Nous ne commenterons pas les organisations sécuritaires du Premier ministre».

Le journal estima ainsi que «de telles révélations posaient des questions, au sujet des dangers potentiels», en soulignant que «Jeff Bezos», le propriétaire du «Washington Post»,  avait été piraté «afin qu’il se taise ou qu’il change de position».

Johnson était un fidèle de ben Salmane

Le journal britannique nota «qu’avant d’être Premier ministre, Johnson était journaliste, et avait rédigé des articles flattant ben Salmane».

Il parla de l’un de ses écrits à l’occasion de la visite de ben Salmane au Royaume-Uni, en 2018. Publié par le «Times», il mentionnait: «Le jeune prince a démontré par ses paroles et ses actes, qu’il guidait son royaume vers un chemin plus ouvert au monde».

Plus que cela, Johnson y déclara: «Notre rôle est de l’encourager à prendre ce chemin. Il ne devra pas avoir de doutes, le futur de l’Arabie saoudite et surement de la région et du monde islamique repose sur son succès», soulignant que la relation entre les deux hommes était solide et remontait à loin.

Rappelons dans ce contexte, que l’Arabie saoudite avait précédemment nié les accusations lancées à son prince héritier au sujet de l’infiltration du téléphone de «Bezos», estimant, selon «Reuters», à travers son ministre des Affaires étrangères, «Fayçal ben Farhane al-Saoud» que «l’idée que le prince héritier infiltre le téléphone de «Jeff Bezos» est ridicule», et affirmant qu’il s’agissait de calomnies et de diffamations à l’image du royaume.

Quitter la version mobile