Coup d’Etat en Jordanie : Le suspect israélien interpellé avoue avoir des liaisons avec le prince Hamza

Courrier arabe

L’Israélien interpellé par les autorités jordaniennes, à l’ombre de l’affaire du présumé renversement comploté contre le roi Abdallah II, a avoué «avoir des relations personnelles avec le prince Hamza, (le principal accusé dans l’affaire)».

Des rapports publiés par des médias jordaniens, se basant sur les déclarations de sources renseignées, ont indiqué que «l’Israélien nommé Roy Chabochnik avait affirmé avoir contacté la femme du prince Hamza, la princesse Basma, lui proposant de l’aide, en fonction de la relation personnelle qu’il tenait avec ce dernier».

«Chabochnik a nié toute relation avec le Mossad, insistant à se présenter comme étant un homme d’affaires israélien, résident en Europe, et une personnalité proche du prince Hamza», avaient signalé les rapports.

Un ami proche du prince Hamza 

De sa part, le site hébreu Wella a signalé que «Roy Chabochnik (41 ans), interpellé en Jordanie après avoir été soupçonné de liaisons douteuses, avait des connections avec l’homme d’affaires américain, Erik Prince, le manager de Black Water, la célèbre compagnie sécuritaire».

Il ajouta : «Chabochnik a commencé sa carrière politique comme militant auprès du parti Kadima, puis fut conseiller au bureau de l’ancien Premier ministre, Ehud Olmert, avant d’aller travailler avec Prince. Plus tard, il a fondé sa propre compagnie, grâce à laquelle il avait assuré des services logistiques aux États-Unis et pour d’autres gouvernements».

«Chabochnik avait aidé Erik Prince et Black Water à entraîner des Irakiens en Jordanie, lors de l’une de ses visites au pays, il fut présenté au prince Hamza, et depuis, les deux hommes sont devenus proches», avait raconté le site hébreu.

Il signala : «Samedi matin, le prince Hamza avait envoyé un message à Roy Chabochnik, lui racontant ce qui lui était arrivé. Roy avait alors contacté la princesse Basma,  lui proposant d’envoyer un avion pour la transporter ainsi que ses enfants vers l’Allemagne», précisant que «le contact entre les deux parties fut plus tard coupé».

Rappelons que lors d’une conférence de presse organisée pour parler des coulisses de l’affaire, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman al-Safdi, avait indiqué «qu’une personne fut démasquée et qu’elle était entre les mains des autorités», sans donner plus de détails.

Il signala que «certaines parties avaient tenté d’affaiblir le rôle de la Jordanie, au niveau régional, et que le roi Abdullah II fut informé des évolutions et qu’il avait demandé que l’émir soit traité conformément au protocole de la dynastie hashimite».

Quitter la version mobile