Des avocats tunisiens portent plainte contre Abir Moussi pour incitation à la haine

Courrier arabe

En Tunisie, sept avocats ont porté plainte contre Abir Moussi, la présidente du Parti destourien libre, l’accusant de déstabiliser le travail du parlement et d’inciter à la haine et à la violence.

Mardi soir, le parti politique Ennahdha avait publié un communiqué, sur sa page officielle, signalant que «le député et l’avocat Béchr Chabbi et certains de ses confrères avaient officiellement porté plainte contre Abir Moussi, à l’ombre des idéologies adoptées par cette dernière».

Le communiqué indiqua que la plainte, déposée auprès du procureur de la république au Palais de justice à Tunis, soulignait que «la majorité des déclarations de Moussi incitaient à la haine», déplorant les accusations qu’elle a pris habitude de lancer au parti Ennahdha et à ses alliés.

«Les déclarations de Moussi doivent être sanctionnées en fonction de l’article 14 de la loi n°26 de l’année 2015, relative à la lutte contre le terrorisme», nota le communiqué, en rapportant les notes de la plainte.

Il signala également que «les avocats ont affirmé que les propos de Moussi menaçaient la stabilité sociale du pays, en causant des conflits au niveau des réseaux sociaux et au sein de la société».

«Les avocats ont aussi cerné ce que l’accusée a commis comme crimes, à l’intérieur du Parlement», avait-il ajouté, en regrettant l’attitude de Moussi.

Il est important de noter que Moussi, est reconnue en Tunisie, pour être partisante de l’ancien régime de ben Ali, et plusieurs parties au pays l’accusent de servir les plans des Émirats arabes unis qui visent à étouffer la révolution tunisienne et à abolir la démocratie.

Pour l’heure, les autorités juridiques tunisiennes n’ont pas commenté l’affaire, dans un temps où les observateurs attendent pour voir les mesures qui seront annoncées.

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