La situation dégénère à Tataouine, aprés l’arrestation de sit-inneurs du Kamour

A Tatouine, les protestataires sont arrêtés. Telle est l’annonce du  porte-parole du sit-in, Tarek Haddad. Ce dernier avait déjà entamé une grève de la faim sauvage, depuis le 18 juin courant.

Les forces de sécurité ont eu recours à la « force excessive ». Ce qui leur a permis de disperser les manifestants. Tout comme ils ont mis  fin au sit-in, selon l’un des membres du comité de coordination du sit-in.

Par ailleurs, les jeunes protestataires  dénoncent l’absence de la tenue d’un conseil ministériel sur la région. Soit une semaine après l’organisation d’une journée de colère devant le siège de l’union régionale du travail, à Tataouine.

L’Union régionale du Travail à Tataouine avait déclaré, samedi après-midi, dans un communiqué que le gouvernement « a perdu toute crédibilité à cause de ses promesses non tenues et son déni de l’accord du Kamour conclu entre le chef du gouvernement et le secrétaire général de l’UGTT, concernant la tenue d’un conseil ministériel, la semaine dernière, sur la ville de Tataouine ».

Et de poursuivre: « C’est ce désengagement qui a poussé les manifestants à recourir à l’escalade ».

L’union régionale du travail de Tataouine accuse le gouvernement « d’être responsable de ce qui se passera et de l’état des grévistes de la faim », mettant en garde le gouvernement pour qu’il ne revienne pas sur son engagement de ne pas procéder à des poursuites judiciaires contre les manifestants ».

Enfin, elle a appelé les activistes des droits de l’homme et les organisations de la société civiles à soutenir « les revendications de la région ».

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