Des gouvernements occidentaux accusés de complicité, dans les crimes humanitaires commis au Bahreïn  

Courrier arabe

Des politiciens étrangers et bahreïniens, ainsi que des militants pour les droits de l’homme ont signalé que «des gouvernements occidentaux fermaient l’œil contre les violations humanitaires commises par Manama », les accusant de «complicité».

Le Centre européen pour la démocratie et les droits de l’homme a organisé un forum à l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, au sujet de la situation au Bahreïn, présentant les témoignages choquants de plusieurs détenus et militants.

Aussi, un reportage fut projeté, démontrant la souffrance de l’activiste et du journaliste bahreïnien, Moussa Abed Ali, qui se trouve en prison pour avoir dit : «Si tu crois en quelque chose, tu dois travailler pour le faire, nous sentons chaque jour que nous devons retourner au Bahreïn et travailler avec effort pour aider notre pays, le Bahreïn est notre pays et pas celui d’al-Khalifa».

La complicité des gouvernements occidentaux

De sa part, l’activiste bahreïnien, Ali M’chimae, le fils du chef de l’opposition, Hassan M’chimae, qui se trouve en prison, signala lors du forum : «Le régime d’al-Khalifa n’est pas le seul responsable de la torture de mon père et de sa maltraitance, mais aussi tout responsable britannique qui soutient et pardonne ce régime».

De son côté, Lord Paul James Scriven a indiqué que «le Royaume-Uni devait suspendre le soutien financier envoyé au Golfe, jusqu’à ce qu’un comité indépendant comme les Nations unies puisse être autorisé à aller à Manama et présenter un rapport sur la situation humanitaire et la situation des prisons».

«Je pense que le Royaume-Uni contribue directement et indirectement aux violations commises à l’encontre des droits de l’homme au Bahreïn», avait-il dit, accusant Londres «de placer les intérêts des ventes d’armes avant le respect des droits de l’homme».

Il est à signaler que dernièrement les critiques se sont de plus en plus accentuées contre les gouvernements occidentaux, leur demandant d’agir et d’entreprendre «des postions sévères», et de «mettre fin aux violations commises au Bahreïn».

Tout ceci se présente dans un temps où des activistes signalent que «la situation des détenus et des prisonniers se complique, à l’ombre des répressions que leur infligent les autorités à Manama».

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