Deux sénateurs américains reçus à Djeddah évoquent l’affaire Khashoggi devant ben Salmane

Courrier arabe

Le sénateur américain au Congrès des États-Unis «Angus Stanley King» a noté que le prince héritier saoudien «Mohamed ben Salmane» devait encaisser un niveau de responsabilité dans l’affaire du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, «qu’il ait donné l’ordre pour l’assassinat ou pas».

L’homme politiquement indépendant et sénateur pour le Maine avait déclaré lors d’une interview avec la «CNN»: «L’assassinat de Khashoggi s’est produit au moment où Mohamed ben Salmane était en charge du royaume», expliquant qu’il avait, ainsi qu’un autre sénateur républicain «Todd Young» émis des pressions au prince héritier lors de leur rencontre à Djeddah au cours de cette semaine.

Et bien que le communiqué conjoint des deux sénateurs a signalé qu’ils avaient également évoqué la crise humanitaire au Yémen, et la tension avec l’Iran et la lutte contre le terrorisme, lors de leur rencontre avec ben Salmane,  le sénateur Young a affirmé qu’«ils étaient directes et claires en parlant avec le prince héritier au sujet de Khashoggi, et qu’ils lui avaient expliqué que cette affaire entravait toujours les relations des deux pays».

Sachant que les médias américains avaient dévoilé en novembre 2018, selon des sources proches des CIA américaines que le prince héritier saoudien était la personne qui avait donné l’ordre pour le meurtre, l’assassinat du journaliste au consulat de son pays à Istanbul avait suscité une colère internationale, et des demandes continuelles proclamant un enquête pour savoir où a été enterré la dépouille, et qui avait donner l’ordre pour le tuer.

Entre temps, Riyadh qui avait toujours fourni des explications paradoxales, a fini par admettre que l’assassinat du journaliste, et sa décapitation  à l’intérieur du consulat étaient la dernière solution après l’échec des négociations qui visaient à le rapatrier au royaume, s’attirant encore plus de cris humanitaires et internationaux, les autorités saoudiennes n’arrivent plus à traiter l’affaire qui commence à leur coûter cher.

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