Une organisation humanitaire égyptienne a signalé que «les autorités, en Égypte, avaient appliqué la peine de mort à l’encontre d’au moins 80 personnes, durant le premier trimestre de 2021», signalant que «157 autres risquaient de subir le même sort».
L’organisation EFHR (Egyptian Front For Human Rights) avait indiqué, lors d’un rapport publié jeudi que «les peines de mort étaient majoritairement appliquées pendant les mois de mars, d’avril et de juin».
Elle signala que «parmi les 80 personnes exécutées, 17 étaient condamnées dans des affaires politiques, et 63 dans des affaires criminelles».
Elle nota sur son rapport : «Plus de 30 personnes avaient été exécutées, en mars à l’ombre de 14 affaires criminelles, 17 autres furent exécutées, en avril, à l’ombre d’une affaire politique, celle de l’attaque du centre de police de Kurdassa, alors que 25 personnes avaient été exécutées en juin, à l’ombre de 5 affaires criminelles».
Elle ajouta : «Aussi, une personne fut exécutée en juin, 6 autres en février, et une personne en mai, tous à l’ombre d’affaires criminelles».
Le rapport avait indiqué que «les autorités égyptiennes continuaient à appliquer la peine de mort», signalant que «157 condamnations à mort avaient été ordonnées durant le premier semestre de 2021».
Depuis que le président Abdel Fatah al-Sissi a pris le pouvoir du pays, en 2013, 95 opposants avaient été exécutés, dans un temps où 69 autres attendent le même sort.
Toutefois, il est à signaler que l’application de la peine de mort en Égypte ne se limite pas aux crimes dangereux, mais s’étend à divers domaines même ceux liés à la politique.
La situation cependant fait polémique du fait que les opposants dénoncent continuellement «des procès inéquitables», alors que les autorités refusent de mettre en question la transparence de la justice, et affirment que «les condamnés étaient impliqués dans des affaires de violence et d’assassinat».
