Égypte : RSF proclame la libération des journalistes détenus arbitrairement

Courrier arabe

L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a demandé aux autorités égyptiennes de libérer tous les journalistes détenus arbitrairement, proclamant une mobilisation sérieuse.

Un communiqué, diffusé aux médias par RSF avait noté : «Le 3 novembre dernier, la justice égyptienne a accepté de libérer 5 journalistes ; Sayed Abdellah, Mohamed Oxygene, interpellé depuis septembre 2019, Haytham Hassan Mahjoub, détenus depuis mai 2020, ainsi que Samih Hanin et Awni Nafee», signalant que «l’initiative était la bienvenue, bien qu’elle était insuffisante».

«Il semblerait que ces procédures ont été annoncées au bon moment. En octobre dernier, près de 50 membres au Congrès américain et 220 députés européens avaient envoyé deux lettres au président Abdel Fatah al-Sissi, demandant la libération des détenus politiques et des journalistes condamnés à mort, s’inquiétant pour leur santé à l’ombre de la propagation de la Covid-19», ajouta le communiqué.

«Plusieurs journalistes sont en détention, et les noms de certains d’entre eux avaient été cités dans les deux lettres», ajouta RSF, qui signala qu’«au lieu de les libérer en petites vagues et de prolonger les procédures portant atteinte à leur liberté, les autorités égyptiennes devraient appliquer la loi internationale et devraient accepter de relâcher tous les journalistes qui se trouvent en prison, pour des raisons arbitraires».

Il est à noter que l’Égypte a été classé 166ème, parmi les 180 pays classifiés par l’indicateur de liberté d’expression, publié précédemment par RSF.

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