Égypte: Une journaliste et son mari libérés après 18 mois de détention

Les autorités égyptiennes ont libéré ce mercredi à l’aube, une journaliste et son mari, après un emprisonnement qui a duré environ 18 mois.

Le doyen du Syndicat des journalistes égyptiens, Diaa Rashwan, a déclaré mercredi sur Facebook : « Loué soit Dieu et merci au parquet, aux autorités judiciaires compétentes et à toutes les parties concernées pour la libération du collègue photojournaliste Hossam Al-Sayyad et de sa femme, la collègue et journaliste Sulafa Magdy ».

En novembre 2019, Magdy et Al-Sayyad avaient été arrêtés et placés en garde à vue pour « diffusion de fausses nouvelles et données ».

La libération de Magdy et d’Al-Sayyad est survenue une journée après la libération du journaliste d’opposition Khaled Daoud, selon ce que Rashwan et les médias locaux ont confirmé.

Daoud a été arrêté en septembre 2019 pour des chefs d’accusation similaires à Sulafa Magdy et Hossam Al-Sayyad.

En mars dernier, les autorités égyptiennes ont libéré 3 journalistes, Islam Al-Kalhi, Hassan Al-Qabbani et Mustafa Saqr, qui étaient en détention provisoire pour des accusations similaires.

Le 12 avril, Rashwan, qui a été élu, pour la deuxième fois, comme doyen des journalistes il y a deux semaines, a annoncé qu’il maintiendrait ses efforts pour la libération des journalistes emprisonnés et qu’il poursuivrait ses procédures judiciaires et sécuritaires pour satisfaire les demandes de ceux qui n’ont pas encore été libérés.

L’Égypte rejette les accusations internationales relatives aux droits de l’homme, dont notamment, celles concernant l’arrestation de 37 journalistes, selon des sources syndicales. Cependant, les autorités égyptiennes ont affirmé à plusieurs reprises leur attachement au respect de la loi et des principes des droits de l’homme.

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