Human Rights Watch: «Les Émirats arabes unis ont écrasé les opposants et leurs proches»

Courrier arabe

L’Organisation humanitaire internationale «Human Rights Watch» (HRW) a accusé dimanche, les Émirats arabes unis (EAU) d’organiser une longue série de répressions et de violations, pour «écraser» les opposants et leurs proches.

HRW a affirmé avoir archivé depuis 2011, des preuves démontrant que «des membre de la sécurité émiratie avaient commis de graves violations, contre les activistes et les opposants, qui avaient parlé des affaires humanitaires», parlant d’arrestations arbitraires, de disparitions forcées et de torture.

Elle signala que les EAU s’étaient donnés à «écraser» l’opposition, «en interpellant des centaines d’avocats, de juges, d’enseignants et d’activistes, en dissolvant plusieurs associations de la communauté civile, et obligeant les bureaux des organisations étrangères à fermer» avait-elle déploré.

Harcèlement des proches des opposants

HRW a également signalé avoir archivé des affaires en relation avec le harcèlement de proches de 8 opposants, et nota que «plusieurs d’entre eux avaient été victimes de violations».

Elle affirma que 19 proches de deux opposants avaient été arbitrairement privés de nationalité, et abandonnés sans les moindres droits civils.

«Pas moins de 30 des proches de six opposants, sont actuellement interdits de voyager, et 22 autres proches de trois opposants ne peuvent pas renouveler leurs papiers, ce qui les obligeaient à rester au pays, luttant pour obtenir leur droits» avait-elle ajouté.

Selon Organisation internationale, l’interdiction de voyage est le moyen le plus utilisé par les autorités émiraties, pour harceler les proches des opposants du gouvernement, affirmant qu’aucune des victimes n’avait eu le droit de recourir à la justice, vu que la décision n’avait pas été imposée par le tribunal.

Dans ce contexte, il importe de préciser que conformément à la loi émiratie, imposée en 2003, le dispositif de sécurité de l’État est obligé de soumettre ses rapports, directement au gouverneur du pays, qui dans le but de garantir la sécurité de son pays, peut entreprendre par son autorité les mesures qui lui semblent adéquates, que ce soit à l’intérieur du pays, ou à l’étranger.

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