Irak : 171 violations archivées et des appels à la protection des activistes et des manifestants 

Courrier arabe

En Irak, la Commission des droits de l’homme a noté que 171 cas d’assassinat, d’enlèvement et d’agression avaient été commis à l’encontre des activistes et des journalistes, appelant les autorités irakiennes à protéger la population et à présenter les coupables à la justice.

Lors d’un communiqué, la commission signala que «les tentations de liquidation, l’enlèvement et les agressions commis à l’encontre des manifestants étaient une claire violation des droits de l’homme, à la vie et à la sécurité, et bornaient la liberté d’expression et de manifester pacifiquement».

Les preuves témoignent

Selon la commission, «depuis le premier jour du lacement des manifestations en octobre dernier, 49 cas de tentation de liquidation avaient été archivée, en plus de 72 tentations d’enlèvement», soulignant que ces actes ciblèrent des manifestants, des activistes et des rédacteurs.

Elle indiqua également que 50 cas d’agressions et de menaces de journalistes avaient été archivés, en plus des attaques qui avaient pris les chaînes télévisées pour cible, saccageant leurs bureaux et empêchant leurs personnels de couvrir les manifestations.

Appel à la protection des manifestants

Face à un tel bilan, la commission a appelé le gouvernement irakien et les forces de l’ordre à «entreprendre des mesures pour protéger les vies des manifestants et des journalistes, en poursuivant les parties responsables des violations, et en les présentant à la justice»m demandant aussi, aux autorités irakiennes de renforcer la liberté d’expression, et la liberté des manifestations pacifiques, pour toutes les parties.

Dénonciations internationales des violations en Irak

Mardi, 16 pays étrangers avaient dénoncé les violations commises en Irak, appelant son gouvernement à respecter le droit de la population à protester, et lui demandant de présenter les responsables des assassinats des manifestants.

Ce fut, lors d’un communiqué conjoint, publié au nom des ambassades du Canada, de la Croatie, la République Tchèque, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Hongrie, l’Italie, la Hollande, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l’Espagne, la Suède, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Tous s’étaient opposés «à l’usage excessif et mortel de la force, du dispositif de sécurité irakien et des fractions armées, contre les manifestants pacifiques», appelant le gouvernement à prendre compte de ses responsabilités et de protéger la population.

Rappelons que ce dérapage de sécurité se présente, au moment où, les autorités irakiennes affirment qu’elles peinent à identifier les responsables, alors que les manifestants certifient que les coupables sont des milices, soutenues par l’Iran, et qui cherchent à étouffer le mouvement populaire en les attaquant.

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