Irak: 18 morts lors des manifestations

Une source médicale gouvernementale a révélé que le nombre de morts à Najaf s’est élevé à 18, outre, les centaines de blessés par les tirs des forces de l’ordre et des civils armés contre les manifestants.

Le bilan actuel fait état à 18 morts et 350 autres blessés a assuré une source du département de médecine légale à Anadolu.

Ces individus ont été tués et blessés par les tirs des forces de sécurité et des hommes civils armés à proximité de la Place la Révolution jusqu’au centre de Najaf.

Le lieutenant de la police de Najaf, Khalil Ismaili, a déclaré, à Anadolu, que la brigade antiterrorisme (les forces d’élite de l’armée) est arrivée dans la ville pour contrôler la situation.

Ismaili a ajouté que ces forces ont commencé à se déployer dans les zones troublées afin de renforcer la sécurité, affirmant que ces forces bénéficient de la confiance des manifestants.

Trois témoins parmi les manifestants ont assuré, à Anadolu, que la majorité des personnes tuées ont été abattues par des civils armés, toutefois, leur identité n’a pas été révélée.

Désormais, le nombre de morts se porte à 50, après que 32 manifestants ont été tués à Nassiriya, la capitale de la province de Dhi Qar, par les tirs des forces de l’ordre.

Bagdad et d’autres provinces du centre et du sud sont le théâtre de manifestations sans précédent contre le gouvernement, depuis début octobre.

Les manifestations ont été ponctuées d’actes de violence généralisés, faisant plus de 400 morts et 15 mille blessés lors des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre.

Les manifestants, qui réclamaient initialement de meilleurs services et des emplois, exigent désormais le départ du gouvernement et de l’élite politique « corrompue ». Ce que n’accepte pas le Premier ministre Adel Abdel Mahdi, qui refuse de démissionner avant qu’une alternative sérieuse ne soit proposée.

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