Irak: Un plan iranien pour garder «Adel Abdel Mahdi» au pouvoir et disperser les manifestations

Courrier arabe

De hautes sources politiques et gouvernementales irakiennes ont déclaré aujourd’hui, samedi, qu’un accord politique avait été conclu, sous l’égide de l’Iran, entre les masses politiques principales au pays, afin de maintenir «Adel Abdel Mahdi» à son poste de premier-ministre, en poursuivant ses plans de réformes proposés, et en abordant un plan pour faire face aux manifestations.

Un responsable irakien a informé «al-Araby al-Jadeed» que l’idée de la démission de «Adel Abdel Mahdi» avait été résiliée, et que la majorité politique au parlement, qui avait approuvé l’accord iranien, ne parle que des réformes ministérielles et de leur calendrier.

Il affirma que sous cet angle, «un plan de plusieurs phases avait été mis en place pour faire face aux manifestations», affirmant qu’il se chargera de les étouffer complètement.

Le responsable explique que «si les manifestations se poursuivaient, «Abdel Mahdi» ordonnera le lancement du plan, à l’ombre de la crise gouvernementale, afin de partager la responsabilité avec les ministres de la Défense, de l’Intérieur, de la Sécurité nationale, des renseignements secrets, et d’autres directions de l’ordre», notant que plus il diversifiait les masses politiques, plus les répercussions seront moins graves.

Le plan prévu contre les manifestations

Il affirma que suivant le plan, les autorités devront maintenir la coupure d’Internet, la fermeture des routes, et réunir les manifestants dans une seule place, afin de faciliter leur neutralisation.

«Elles interdiront également les médias de couvrir les faits, et lanceront de larges campagnes d’arrestations contre les activistes et les influenceurs principaux des manifestations» avait-il détaillé.

Selon lui, les villes de «Najaf» et de «Kerbala» pourraient être exclues du plan vu leur sainteté et leur situation délicate, mais il nota que les manifestants seront dispersés par la force, et mis en garde contre le lancement d’une nouvelle scène, plus sanglante que celle des derniers jours.

Toutefois, il importe de noter que face aux cris de plusieurs centaines de manifestants, qui proclament sa démission, «Adel Abdel Mahdi» persiste à rester au pouvoir, sous prétexte de craindre que le vide constitutionnel ne place le pays dans une crise plus grave.

Des justifications jetées à l’eau par les Irakiens, affirmant continuer leurs mouvement jusqu’à son départ, «même s’ils devaient y laisser leurs vies».

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