«Israël a détruit 33 institutions médiatiques et a blessé 170 journalistes», déclare le Syndicat des journalistes palestiniens

Courrier arabe

Le Syndicat des journalistes palestiniens a indiqué que «les forces de l’occupation israélienne avaient bombardé 33 institutions médiatiques, et avaient blessé 170 journalistes, lors de la dernière offensive militaire lancée contre la bande de Gaza», signalant qu’il se préparait à déposer une plainte auprès de la CPI.

«Le bilan actuel indique que 33 institutions médiatiques avaient été détruites à Gaza», avait signalé, vendredi, le président du syndicat, Naceur Abou Bakr, pour l’agence de presse turque, Anadolu.

Par ailleurs, un communiqué publié par le syndicat signala que «le journaliste Youcef Abou Hussein avait été tué lorsque sa maison, à Gaza, avait été bombardé par les avions israélienس».

«Plus de 170 journalistes palestiniens ont été blessés, depuis l’offensive israélienne, 70 d’entre eux se trouvaient dans la bande de Gaza, et près de 100 autres furent  touchés en Cisjordanie et à Jérusalem», avait ajouté le communiqué.

Il expliqua que «la majorité des blessures étaient liées à l’utilisation de bombes lacrymogènes en Cisjordanie et à des débris d’explosifs à Gaza», sans avoir mentionné des détails sur la gravité des cas.

Une plainte sera déposée à la CPI

Le syndicat signala «qu’il travaillait en collaboration avec des journalistes internationaux, pour préparer un dossier sur les crimes commis par l’occupation israélienne, à l’encontre des journalistes, lors de l’offensive sur la bande, en Cisjordanie et à Jérusalem, dans le but de le présenter à la CPI (Cour pénale internationale)».

Naceur Abou Bakr expliqua que «le dossier demandait plusieurs mois, pour être dans les normes», signalant «avoir présenté un dossier similaire l’an dernier, et que les procédures étaient longues et compliquées».

Le président du syndicat a indiqué que «ce qui fut commis à l’encontre des médias était un crime», signalant que «les Israéliens s’étaient servi d’actes terroristes, pour cacher la vérité de leurs crimes».

Il est à rappeler que samedi dernier, les forces israéliennes avaient bombardé une tour composée de 11 étages, et qui comptait les bureaux de la chaîne al-Jazeera et celui de l’agence de presse américaine, Associated Press.

Reporters Sans Frontières avait demandé, lundi, la CPI «d’ouvrir une enquête sur les raids israéliens ayant ciblé la tour» exigeant que le dossier soit traité «comme étant un potentiel crime de guerre».

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