« Khashoggi ban »: Le Bahreïn, le Koweït et les Emirats arabes unis soutiennent l’Arabie saoudite

Le Bahreïn, le Koweït et les Emirats arabes unis (EAU) ont apporté, samedi, leur soutien à l’Arabie saoudite en rejetant un rapport de la CIA sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

Cette décision intervient au lendemain de la publication par la CIA d’un rapport non confidentiel qui attribue au prince héritier saoudien Mohammed ben Salman la responsabilité de l’assassinat, en 2018 à Istanbul, du chroniqueur du Washington Post, Jamal Khashoggi.

Le rapport a conclu que ben Salman a donné son aval pour une opération visant à « capturer ou tuer » Khashoggi, considéré comme une « menace pour le royaume », et a également approuvé le recours à des moyens radicaux, si nécessaire, pour le réduire au silence.

Le ministère saoudien des affaires étrangères a publié un communiqué rejetant le rapport, le décrivant comme « négatif, fallacieux et inacceptable », ajoutant qu’il contenait « des informations et des conclusions erronées ».

Le ministère des affaires étrangères du Bahreïn a exprimé son soutien au rejet du rapport par l’Arabie saoudite, soulignant le « rôle central » joué par le Royaume saoudien dans les affaires régionales et internationales.

Le ministère koweïtien des affaires étrangères a, pour sa part, salué le rôle du Royaume dans la lutte contre « la violence et l’extrémisme et son soutien indéfectible à la sécurité et à la stabilité dans la région et dans le monde ».

Les EAU ont également pris la défense de l’Arabie saoudite, exprimant leur confiance dans le système judiciaire du royaume et son  » engagement à appliquer la loi de manière transparente et impartiale, et à tenir responsables toutes les personnes impliquées dans cette affaire « .

Khashoggi a été brutalement assassiné et probablement démembré à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul en octobre 2018, et bien que les responsables saoudiens aient initialement nié toute implication dans sa mort, ils ont ensuite cherché à rejeter la faute sur ce qu’ils ont déclaré être une opération de reddition mal gérée.

L’ancien président américain, Donald Trump, a constamment cherché à protéger le prince héritier saoudien des répercussions de cette affaire, en bloquant la publication du rapport de la CIA, ce qui a provoqué un tollé général parmi les parlementaires américains des deux partis.

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