La Jordanie convoque l’ambassadeur d’Israël pour dénoncer les violations d’Al Aqsa

Courrier arabe

La Jordanie a déclaré dimanche dernier avoir convoqué l’ambassadeur d’Israël à la capitale Amman, à la suite des attaques et violations, de plus en plus fréquentes, perpétrées par l’Etat hébreu à la mosquée d’Al Aqsa.

A son tour, le ministère jordanien des Affaires étrangères a appelé à « mettre fin immédiate aux pratiques absurdes et actions provocatrices  des forces israéliennes à Al Haram Asharif, qui alimentaient le conflit et constituaient une violation manifeste du droit international ».

De son coté, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et des Émigrés, Sufian Salman al-Qudah, a annoncé que le secrétaire général du ministère, Zaid al-Lawzi, « a transmis à l’ambassadeur israélien, Amir Weisboard, un message ferme lui demandant de cesser tout type de violations et toutes les tentatives visant à changer le statut historique et juridique actuels du Mont du Temple ».

Les juges, quant à eux, ont affirmé que « l’ambassadeur israélien avait été informé lors de la réunion que le royaume avait fermement condamné les déclarations du ministre israélien de la Sécurité intérieure, Gilad Ardan, au sujet de l’autorisation des Juifs à prier dans la mosquée d’Al Aqsa et de lever l’interdiction de s’y rendre pour les non-musulmans ».

Dans le même contexte, Aymen Assafdi, ministre des Affaires étrangères, a affirmé son refus total de fermer les portes de la mosquée et d’empêcher l’entrée des musulmans palestiniens, ou d’imposer des restrictions à leur accès sous le prétexte de circonstances.

Rappelons que des affrontements entre membres de la communauté arabo-musulmane, qui ont éclaté après cette décision, et les forces israéliennes,  ont fait dimanche 11 août, le premier jour de l’Aïd el-Kebir, plus de 60 blessés parmi les Palestiniens assistant à la prière à la mosquée al-Aqsa. Néanmoins, au moins 1 700 juifs ont réussi à se rendre ce jour-là sur le mont du Temple.

 

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