La justice tunisienne rejette la libération de Nabil Karoui

La porte-parole de la campagne électorale de Nabil Karoui, le candidat à la présidentielle tunisienne, a annoncé, mardi, que la Cour d’appel a rejeté la demande de sa libération.

Dans une déclaration accordée à Anadolu, la porte-parole, ayant requis l’anonymat, a déclaré que la Cour d’appel de Tunis a rejeté la demande de libération de Nabil Karoui, présentée par son avocat.

« Le Bureau politique du parti Au cœur de la Tunisie (dirigé par Nabil Karoui) se réunira plus tard pour décider des meures à prendre à cet égard », a-t-elle ajouté sans préciser de date.

La cour d’appel n’avait pas pu, la semaine dernière, en raison de la grève des juges, examiner la demande de libération présentée par les avocats de Karoui et a décidé de reporter l’audience à mercredi, avant que la tenue de celle-ci ne soit avancée à aujourd’hui.

Nabil Karoui a été arrêté le 23 août sur la base d’une plainte déposée contre lui par l’ONG locale « I Watch », l’accusant de « corruption », ce qu’il continue à nier par la voix de son avocat.

L’instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) avait annoncé, le 17 septembre, que le candidat indépendant Kaïs Saïd, professeur de droit constitutionnel, s’était qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle avec 18,4% des voix, suivi de Nabil Karoui avec 15,58%.

Samedi, Farouk Bouasker, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) avait déclaré à Anadolu, que « le deuxième tour de la présidentielle anticipée entre Saïd et Karoui aura lieu le 13 octobre prochain », mettant en garde contre d’éventuelles « complications » suite à la détention du candidat Nabil Karoui, qui peut contester les résultats du second tour des élections, s’il ne remporte pas la victoire, parce qu’il été mis dans l’impossibilité de faire campagne.

Quitter la version mobile