La Tunisie sanctionnée par l’UA pour non-versement de sa contribution financière

L’Organisation de l’Union africaine (UA) a infligé à la Tunisie une sanction pour non-versement de sa contribution financière au budget de l’Union, au titre de l’année 2020, a annoncé, mercredi, le ministre tunisien des Affaires étrangères et de la Diaspora, Othmèn Jarandi.

C’est ce qui ressort de l’intervention du ministre au cours d’une séance de la Commission des Droits, des Libertés et des Relations extérieures du Parlement tunisien, séance réservée la discussion du budget du département de l’année 2021.

Jarandi a indiqué que L’UA a infligé une sanction de premier degré en privant la Tunisie de prendre la parole aux réunions de l’organisation, pour une période de six mois, et ce parce que le pays n’a pas honoré sa contribution au budget de l’UA, au titre de l’année 2020.

Selon Jarandi, la quote-part de la Tunisie dans le budget de l’Union continentale s’élève à 18 millions de dinars (6,6 millions USD).

La contribution de l’année 2020 a été réservée, a-t-il poursuivi, au « paiement de nos arriérés envers cette organisation et pourtant, nous n’avons pas été en mesure de verser la contribution de l’année en cours, dans la mesure où le ministère des Affaires étrangères n’a pas obtenu, auprès du département des Finances, les crédits additionnels requis ».

Evoquant le budget du département des Affaires étrangères décidé par le ministère des Finances, Jarandi a estimé que « le volume de ces crédits est incompatible avec les programmes mis en place par le ministère et que le département envisage de les exécuter », a-t-il encore dit.

Sur un autre plan, Jarandi a relevé que « le gouvernement tunisien a pris attache avec les autorités émiraties pour demander des éclaircissements au sujet de l’interdiction de l’octroi de visas d’entrée aux ressortissants tunisiens ».

En réponse aux plaintes exprimées par des tours opérateurs tunisiens au sujet de la décision de la compagnie « Fly Emirates » concernant l’interdiction d’octroi de visas aux Tunisiens, Jarandi a tenu à préciser que « l’Etat tunisien traite avec un Etat similaire, et non pas avec une compagnie aérienne. Nous sommes en train de prendre les mesures nécessaires pour demander des éclaircissements à ce sujet ».

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