«L’Arabie saoudite avance et le Qatar, Oman et la Mauritanie pourront rejoindre l’Accord d’Abraham», déclare Jared Kushner

Courrier arabe

Jared Kushner le conseiller de l’ancien président américain, Donald Trump, a déclaré qu’il était prévu que «le Qatar, la Sultanat d’Oman et la Mauritanie rejoignent l’accord d’Abraham et normalisent leur relations avec Israël», tout en signalant que «l’Arabie saoudite avançait déjà dans ce chemin».

Lors d’une interview accordée au journal, The Wall Street Journal, Kushner indiqua que «le conflit israélo-arabe perdurait à cause de la légende qui raconte que la paix entre les Arabes et les Israéliens ne pourra se faire que si le conflit entre Israël et les Palestiniens est résolu», précisant que «cette idée n’était pas correcte».

Il ajouta : «Le monde arabe ne pourra plus rompre avec l’Etat hébreu», estimant que «les Israéliens s’attendent à vivre des jours prospères et glorieux».

«J’ai été touché, en apprenant sur Associated Press qu’un homme juif raconta être plus à l’aise en portant la kippa à Dubaï qu’en la portant en France», avait-il dit, en parlant des bienfaits de la normalisation pour les Israéliens.

Il ajouta : «Il est prévu que nombreux pays arabes, dont la Sultanat d’Oman, le Qatar et la Mauritanie rejoignent l’accord d’Abraham», et indiqua que «la signature de ces accords de paix sera un message envoyé pour faire taire tous ceux qui cherchent les troubles et le chaos, dans la région».

L’Arabie saoudite est déjà en route

Kushner indiqua au journal que «la paix entre l’Arabie saoudite et Israël flottait à l’horizon», expliquant que «le royaume saoudien s’était lancé dans ce chemin, en permettant aux avions israéliens de survoler ses terres».

Il ajouta: «Le peuple saoudien ne voit plus Israël comme ennemi», signalant que «dernièrement, les Saoudiens avaient permis à une équipe israélienne de participer au rallye Dakar».

«Les relations entre les deux parties avancent dans l’intérêt national saoudien», avait-il précisé, en soulignant que «l’administration du nouveau président américain, Joe Biden, devait diriger ؤes efforts».

Il indiqua au final : «En sa qualité de tuteur des lieux saints de l’islam, Riyad a marqué un progrès au niveau de la lutte contre l’extrémisme, ce qui a permis la réduction des risques des attaques contre les États-Unis, et la création d’un environnement favorable à de nouveaux partenariats».

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