Le Koweït annonce le piratage de l’agence de presse officielle et nie les informations du retrait des forces américaines

Courrier arabe

L’agence de presse officielle du Koweït «KUNA» a annoncé avoir été piratée, niant les informations publiées au nom du ministre de la Défense koweïti, au sujet du retrait programmé dans 3 jours, des forces américaines installées au camp «Arifjan».

«Arifjan» est une installation de l’armée des États-Unis au Koweït, qui héberge plus de 9 mille soldats des éléments de l’US Air Force, l’US Navy, US Marine Corps et du US Coast Guard.

L’annonce du piratage

«KUNA» a déclaré sur son compte officiel, sur Twitter: «KUNA dément les déclarations publiées au nom du ministre de la Défense, au sujet du retrait des troupes américaines du Koweït», et signala n’avoir publié aucune information en rapport du retrait des troupes américaines installées au pays.

De même, le journal local «al-Qabas» signala que l’Agence de presse officielle avait été piratée, et affirma que les déclarations publiées au nom du ministre de la Défense étaient mensongères.

Le journal rapporta, selon une source informée, que «l’information était incorrecte, et que le compte de «KUNA», sur Twitter, avait été piraté».

L’information qui fut publiée, et supprimée après l’annonce du piratage indiquait: «Le ministre koweïti de la Défense déclare avoir reçu une lettre officielle de la part du chef du camp «Arifjan», lui annonçant que les troupes américaines quitteront le camp, durant les 3 jours à venir».

Rappelons qu’en 2017, l’Agence de presse qatarie «QNA» avait été victime d’un piratage similaire, suite auquel des déclarations furent publiées au nom de son émir, et qui furent pris pour l’un des nombreux prétextes, à l’origine du blocus, imposé à Doha par Manama, Riyadh, Abu-Dhabi et le Caire.

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