Le palais al-Salam : Quand ben Salmane pratique politique et tyrannie

Courrier arabe

Mohamed ben Salmane enchaîne ses derniers jours des réunions au palais al-Salam avec plusieurs personnalités internationales, dans le but de blanchir son image, au moment où des informations de l’intérieur du royaume affirment qu’il se prépare à inaugurer une prison secrète dans le même palais.

Le prince héritier saoudien a rencontré mardi au palais al-Salam à Djeddah, le président du comité des dirigeants chrétiens évangéliques américains «Joel C. Rosenberg».

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), la rencontre avait pour but de renforcer les efforts fournis par les deux côtés, dans le cadre du maintien de la paix dans le monde, et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

La réunion fut assistée par plusieurs entités saoudiennes dont l’ambassadeur saoudien à Washington, la princesse «Rima bent Bandar ben Sultan», le prince «Khaled ben Salmane», ainsi que le secrétaire général de la Ligue du monde islamique «Mohamed al-Issa».

La tyrannie royale continue

Par ailleurs, le compte Twitter «al-Ahd al-jadid» (nouvelle ère), célèbre pour les divulgations des informations secrètes au sujet de l’Arabie saoudite, a déclaré que le prince héritier saoudien s’apprêtait à inaugurer une prison secrète dans l’un de ses palais.

Le compte a noté que la prison sera inaugurée au palais al-Salam à Djeddah, indiquant qu’elle sera composée de 10 étages au sous-sol du palais, il ajouta que «la nouvelle prison sera le terrain d’évènements semblables à ceux du Ritz», affirmant que «ben Salmane envisage de superviser personnellement l’enquête avec les détenus et leur torture».

Ainsi, le prince saoudien avec son étrange personnalité, tente à la lumière de trouver le moyen de résoudre l’affaire Khashoggi qui commence à devenir, pour lui, une véritable source de troubles, alors qu’à l’abri des regards, il continue à exercer les pratiques inhumaines sans que personne n’ose témoigner contre lui.

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