Le Qatar et l’Égypte envisagent d’ouvrir une nouvelle page

Courrier arabe

Le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, a reçu lundi à Doha, son homologue égyptien, Sameh Chokri, et ont discuté des moyens pour renforcer la collaboration bilatérale entre les deux pays.

Un communiqué publié le MAE qatari avait signalé que «Les deux ministres, ainsi que les comités représentant les deux pays avaient discuté des relations bilatérales».

Dès lors, le ministre qatari, Abderrahman al-Thani, indiqua lors d’un tweet posté sur son compte officiel «avoir discuté, avec son homologue égyptien, les moyens pour renforcer la collaboration entre les deux pays frères, ainsi que les évolutions positives marquées au niveau des relations bilatérales».

Al-Thani signala «avoir été heureux de recevoir le ministre égyptien et son comité», espérant que «la visite contribuera à renforcer le travail arabe commun».

Une lettre envoyée par al-Sissi au cheikh Tamim

Le porte-parole du MAE égyptien, avait indiqué samedi, lors d’un communiqué, que «Chokri portait une lettre envoyée par le président Abdel Fattah al-Sissi au cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, l’émir du Qatar».

«Le lettre appelle à continuer la collaboration et les négociations au sujet de la situation arabe actuelle, et parle des moyens pour renforcer les dispositifs du travail commun, à l’ombre des défis auxquels sont confrontés les pays arabes et la région», avait-il signalé.

Volonté pour ouvrir une nouvelle page

De sa part, Sameh Chokri avait signalé, samedi lors de déclarations médiatiques, que «des évolutions étaient attendues la semaine prochaine».

Il affirma que «les relations du Caire avec Doha seraient renforcées», et signala que «l’Égypte cherchait à effacer le passé qui avait nuit à ses relations avec le Qatar, durant les années du blocus».

Le ministre égyptien avait indiqué, en parlant à al-Jazeera que «l’Égypte et le Qatar affichaient une volonté politique pour tourner la page du passé et lancer de nouvelles horizons de collaboration».

Et dans un autre contexte, il signala que «le sommet des MAE arabe prévu à Doha, était une forte expression politique et un message que l’Éthiopie devait prendre en compte».

«Nous comptons sur le soutien des pays arabes pour conserver la sécurité nationale, au sujet de la crise du barrage de la Renaissance», avait-il dit.

Il ajouta : «L’Égypte et le Soudan cherchent à trouver une résolution diplomatique pour traiter la crise», et expliqua : «Toutes les options étaient ouvertes pour traiter la crise du barrage, et nous travaillons avec des partenaires internationaux pour que la tension ne monte pas».

Toutefois il affirma : «Khartoum et le Caire sont capables de défendre leurs intérêts».

Il est à noter que la réunion des MAE arabes, prévue à Doha, se présente suite à la demande du Soudan et de l’Égypte, qui avaient appelé à discuter l’affaire du barrage de la Renaissance.

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