L’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Yémen condamne une attaque contre un quartier résidentiel à Taïz

L’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Yémen, Martin Griffiths a condamné, dimanche une attaque contre un quartier résidentiel à Taïz, ayant fait un mort et plusieurs blessés.

Le responsable onusien a appelé via Twitter à l’ouverture d’une enquête sur les violations commises contre les civils et à en punir les auteurs.

«Je condamne l’attaque d’hier (samedi) contre un quartier résidentiel de Taïz, entrainant la mort d’un enfant et faisant de nombreux blessés. Les attaques contre des civils violent le droit international humanitaire. Elles doivent faire l’objet d’une enquête et leurs auteurs devraient être traduits en justice », a-t-il écrit.

Samedi, le colonel Abdul-Basit al-Bahr, porte-parole de l’armée yéménite à Taïz a accusé les Houthis d’être à l’origine de cette attaque. Al-Bahr a affirmé au correspondant de l’Agence Anadolu que cette attaque a entrainé la mort d’un enfant et blessé deux autres ainsi qu’un homme âgé, après qu’un obus de la milice Houthie est tombé sur le quartier résidentiel d’Al-Rawda, au nord de Taïz.

Le gouvernement yéménite et les Houthis partagent le contrôle des régions de Taïz, la province la plus peuplée du pays.

De leur côté, le groupe rebelle n’a émis aucune communication officielle à ce sujet jusqu’à 14:27H (GMT).

Le conflit au Yémen oppose depuis 2014 les forces du gouvernement reconnu par la communauté internationale, aux rebelles Houthis, soutenus par l’Iran et qui ont pris le contrôle d’une partie du territoire, dont la capitale Sanaa. La situation s’est encore compliquée avec l’intervention du voisin saoudien en 2015, dirigeant une Coalition arabe qui mène des opérations militaires pour soutenir les forces pro-gouvernementales.

La guerre au Yémen en cours pour la sixième année a coûté la vie à 233 000 personnes, tandis que 80% de la population d’environ 30 millions de personnes dépend de l’aide pour survivre dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations Unies.

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