Les EAU accusés d’avoir piraté la messagerie électronique d’un homme d’affaire irano-américain

Courrier arabe

L’homme d’affaire irano-américain «Farhad Azima» a accusé l’«Autorité d’investissement de Ras Al Khaimah» (RAKIA), aux Émirats arabes unis (EAU), d’avoir infiltré sa messagerie électronique.

Selon le journal britannique «Financial Times», «Farhad Azima» a déposé, mercredi dernier, une plainte civile à ce sujet, auprès de la Haute Cour de justice à Londres, et qui prévoit de lancer le procès dès lundi prochain.

«Farhad Azima» affirma que RAKIA l’avait ciblé car il avait refusé de soutenir sa position, face à un haut responsable gouvernemental.

Il a nié avoir commis le moindre délit, et a insisté sur le fait que RAKIA est la seule responsable du piratage de la mémoire de stockage temporaire de sa messagerie électronique, dont le contenu fut publié sur Internet en 2016.

RAKIA dément et dénonce une «diffamation»

De son côté, «Hugh Tomlinson», responsable aux affaires de RAKIA, avait déclaré, mercredi, devant la Haute Cour, que RAKIA et son fond souverain n’étaient pas responsables de l’infiltration de la messagerie de Azima.

Il déclara: ««Farhad Azima» a gagné des millions de dollars américains à travers des opérations complexes», en ajoutant: «Le plaideur ne possède aucune preuve technique et n’a aucun témoin, prouvant que RAKIA était responsable du piratage».

Ainsi, RAKIA exige que l’homme d’affaire irano-américain lui verse 3,7 millions de livres sterling d’indemnisation, soulignant que l’homme avait organisé une campagne de diffamation pour déformer son image.

Rappelons toutefois, que la plainte se présente quelques jours après que des hackers spécialistes avaient découvert l’infiltration du téléphone de «Jeff Bezos», le fondateur d’«Amazon» et le propriétaire du «Washington Post», par le prince héritier saoudien «Mohamed ben Salmane».

Ouvrant l’horizon vers plusieurs pronostics et hypothèses, la lumière médiatique s’est alors centrée sur l’Arabie saoudite et les EAU, connu pour leur exploitation des programmes d’espionnage, pour surveiller leurs opposants.

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