Les Émirats arabes unis gratifient le régime d’al-Assad et se félicitent pour leurs relations avec lui

Courrier arabe

Lundi, le responsable émirati chargé des affaires à Damas, «Ibrahim al-Noimi», a souhaité que la sécurité et la stabilité revienne en Syrie, «sous la sage direction du président Bachar al-Assad», en évoquant les relations spéciales de ce dernier avec les Émirats arabes unis (EAU).

Les propos, rapportés par l’agence de presse du régime syrien «SANA», ont été lancés lors d’une réception organisée par l’ambassade des EAU en Syrie, à l’occasion du 48ème anniversaire de la fête nationale émiratie.

«Les relations émirato-syriennes sont solides et spéciales» ajouta «Ibrahim al-Noimi», qui remercia le gouvernement et le peuple syrien pour «leur accueil chaleureux réservé au personnel émirati».

Le soutien émirati sans limites

Depuis un certain moment, des rapports médiatiques parlent de collaborations secrètes entre le régime syrien et les EAU, évoquant même qu’Abu-Dhabi avait recruté des combattants russes, et d’autres pays, pour les joindre aux milices de Bachar al-Assad et ses fidèles.

De même, des médias proches du régime syrien avaient précédemment, mentionné le rôle des EAU comme médiateur, visant à établir une réconciliation politique entre l’Arabie saoudite et le régime d’al-Assad.

La reconnaissance du régime

De sa part, le vice-ministre des Affaires étrangères du régime syrien «Fayçal Mokdad» a évoqué «la profondeur des relations entre Damas et Abu-Dhabi», et déclara que «la Syrie n’oubliera jamais que les EAU, l’avaient soutenu dans sa guerre contre le terrorisme et qu’ils avaient ouvert leurs portes aux réfugiés».

Sur ce, il importe de noter que le ministère émirati des Affaires étrangères avaient annoncé le 27 décembre 2018, la réouverture de son ambassade à Damas.

Abou Dhabi affirma à l’époque que la démarche visait à renforcer les relations des deux pays, bien que l’idée de forger une alliance avec le régime baasiste soit critiquée par les ONG, à cause des terribles crimes de guerre qu’il a commis contre son peuple, depuis le déclenchement de la révolution en 2011.

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