Les Houthis annoncent des frappes contre les aéroports de Djeddah et d’Abha en Arabie saoudite

Le groupe houthi au Yémen a annoncé ce lundi avoir lancé des attaques contre deux aéroports saoudiens au moyen de deux drones, et ce, à trois jours de l’attaque analogue des sites militaires « sensibles » dans le sud du Royaume.

C’est ce qui est ressorti d’un communiqué du porte-parole militaire houthi, Yahya Saree, quelques heures seulement après l’annonce faite par la Coalition faisant état de la destruction d’un drone chargé d’explosif lancé par les Houthis vers l’Arabie saoudite (sans préciser la zone de lancement de l’attaque).

Selon le communiqué, « les drones des forces aériennes (affiliées aux Houthis) ont mené des frappes aériennes contre les aéroports saoudiens de Djeddah (centre-ouest) et d’Abha (sud-ouest) ce lundi matin avec deux drones du type (Samad 3) et (Qasef 2K) ».

Le communiqué a indiqué : « Les frappes étaient précises, ce qui a entraîné l’arrêt des activités des deux aéroports pendant deux heures consécutives », sans faire état du bilan des victimes.

À 12h10 GMT, ni les autorités saoudiennes ni la Coalition arabe n’avaient encore publié de commentaires concernant le contenu du communiqué des Houthis.

Le groupe houthi a annoncé dans la journée du vendredi des frappes contre des sites militaires « sensibles » dans le sud de l’Arabie saoudite. Au lendemain de cette déclaration, la Coalition arabe a annoncé la destruction d’un drone Houthi chargé d’explosif, qui tentait d’attaquer l’aéroport international d’Abha, au sud-ouest de l’Arabie saoudite.

Depuis une semaine, le groupe houthi a intensifié ses opérations contre l’Arabie saoudite par le biais de drones et de missiles balistiques, en conjonction avec la pression des Nations unies, de Washington et de l’Union européenne pour mettre un terme à la guerre.

Depuis environ 7 ans, le Yémen a été témoin d’une guerre qui a coûté la vie à 233 000 personnes. 80 % de la population d’environ 30 millions de personnes est devenue dépendante de l’aide pour survivre, dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations unies.

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