Les Saoudiens refusent d’être accusés de la déstabilisation de la Jordanie  

Courrier arabe

Des comptes saoudiens ont publié des milliers de tweets, réagissant aux annonces jordaniennes qui indiquèrent que «deux des suspects impliqués dans le présumé coup d’Etat avaient des liaisons avec Riyad», au moment où le régime saoudien a publié un second communiqué.

Seulement quelques heures après la publication du premier communiqué et selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA), le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal bin Farhan indiqua que «son pays était aux côtés de la Jordanie», et insista sur le fait que «la stabilité de la Jordanie et sa prospérité étaient la base de la stabilité et de la prospérité de toute la région».

Les saoudiens régissent sur Twitter

De leurs part, les Saoudiens se sont exprimés sur Twitter, publiant des milliers de tweets, sur le hashtag, (la Jordanie dans le cœur des Saoudiens), et insistant à refuser que Riyad soit accusée de déstabiliser le pays voisin.

L’utilisateur « Voice of Saudi » a écrit : «l’Arabie saoudite fut le premier pays à s’exprimer au sujet des incidents en Jordanie. Ceci reflète l’importance accordée à l’allié jordanien par son voisin saoudien».

Toutefois, il accusa «le Qatar d’avoir tissé des complots pour diffamer l’image du royaume saoudien et de vouloir déstabiliser les relations jordano-saoudiennes».

Un autre se faisant appelé al-Wafi a écrit : «Ce qui s’est passé en Jordanie et de la responsabilité du Qatar et de la Turquie, qui voyant leur tentative échouée se sont acharnés contre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis».

De sa part, Nawaff ben Fayçal a signalé : «La Jordanie est la porte vers les frontières du nord saoudien, ainsi, elle est ciblée par l’Iran qui tente de se faire une présence au pays».

Il ajouta : «L’Irak, le Qatar et le Yémen se sont fait avoir, mais la Jordanie est lucide».

De son côté, le journaliste Abdelmoneim Mahmoud a publié l’image diffusée sur les réseaux sociaux et qui lie, le prince héritier saoudien, ben Salmane et l’un des suspects interpellés, Bassim Awadallah, écrivant : «L’image publiée de Bassim Awadallah avec ben Salmane, fut prise lors de la prière de l’Aïd en 2019», signalant que ce jour-là, tous les responsables avaient présenté leur vœux au prince héritier du pays.

D’autres avaient insisté à partager des images où le roi jordanien, Abdullah II se tenait aux côté de ben Salmane, signalant la solidarité des liens qui unissent les deux hommes.

Rappelons ainsi, que plusieurs autres personnalités militaires furent interpellées, lors de la large campagne menée hier soir en Jordanie, à l’ombre du coup d’Etat présumé contre le roi du pays par son demi-frère, le prince Hamza.

Les détails jusque-là ne sont pas clairs, bien que le prince Hamza clame constamment son innocence.

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