Au Liban, des partisans du groupe islamiste chiite «Hezbollah» ont attaqué les manifestants au centre de Beyrouth la capitale, lors de violations barbares archivées par les activistes.
La chaîne locale «MTV» a annoncé que «plusieurs manifestants ont été blessés, après avoir été attaqués par des partisans du Hezbollah, qui avaient envahi «la place Riad Al Solh», au centre de la capitale».
La chaîne nota que «les partisans du parti chiite (l’un des piliers du gouvernement actuel) étaient entrés en conflit avec les forces de l’ordre national», et signala que ces derniers avaient pris parti avec les manifestants.
De son côté, la chaîne libanaise «al-Jadeed» rapporta que «des hommes munis d’armes blanches avaient envahi «la place Riad Al Solh», criant au nom du secrétaire général du Hezbollah «Hassan Nasrallah»», et mentionna que le parti avait refusé de fournir des explications sur ces faits.
Nasrallah lance des accusations
Par ailleurs, en mettant en garde contre la tournure que risquent de prendre les manifestations au pays, «Hassan Nasrallah» accusa des personnalités politiques et diplomatiques de financer le mouvement populaire, pour aboutir à des profits personnels.
«Le mouvement n’est plus un acte populaire spontané, mais une action dirigée par des partis politiques et des forces politiques connues» avait-il déclaré, lors d’un discours prononcé aujourd’hui, vendredi, sans citer les responsables, dont il affirma connaître les noms.
Toutefois, il importe d’indiquer que le parti chiite, qui ne bénéficie que de 3 ministères au gouvernement libanais, jouit d’une branche militaire soutenue et financée par l’Iran.
Et bien que le Hezbollah profite de la présence d’Israël comme prétexte d’activité, plusieurs voix au pays l’accusent de «n’être en place que pour servir les intérêts iraniens au Moyen-Orient».
