Liban: les banques rouvrent, apaisement relatif de la contestation

Au Liban, signe d’un retour progressif à la normale, les banques ont rouvert ce vendredi 1er novembre pour la première fois depuis le début du mouvement il y a 15 jours. Les manifestations se poursuivent même si elles sont de moindre ampleur depuis la démission du Premier ministre Saad Hariri mardi 29 octobre.

Tôt dans la matinée, des files d’attente se sont formées à plusieurs endroits devant les banques, mais rapidement, la situation s’est normalisée dans le centre-ville de Beyrouth. La situation était calme. Les banques étaient fermées depuis 15 jours, depuis le début du mouvement de protestation, ce qui n’était jamais arrivé au Liban. Même si les distributeurs d’argent restaient accessibles.

La grande crainte était de voir ce matin un afflux de Libanais venir faire des transferts d’argent, sortir leurs fonds du pays, de peur de voir la livre libanaise s’écrouler. Mais les autorités bancaires ont fait passer des messages rassurants et appelé à ne pas céder à la panique.

Seul incident ce vendredi matin à Beyrouth, un petit groupe de manifestants a pris d’assaut le siège de l’association des banques du Liban. Certains ont été interpellés par la police. Ils voulaient dénoncer le fait que les banques protègent, selon eux, l’argent des politiciens jugés corrompus.

Ils réclament aussi la fin de la dépendance de la livre libanaise au dollar américain. Des manifestants qui sont peu nombreux dans le centre de Beyrouth dans la journée, mais qui, le soir venu, se mobilisent à nouveau.

Quitter la version mobile