L’Irak déjoue une tentative d’introduction de missiles dans le pays

Samedi, le ministère irakien de l’Intérieur a annoncé qu’il avait déjoué une tentative d’introduction de roquettes, de grenades propulsées par roquettes, de munitions et des explosifs depuis un pays voisin non spécifié.

L’Agence des renseignements (affiliée au ministère) a déclaré dans un communiqué, que ses forces avaient mené deux opérations séparées sur les frontières avec l’un des pays voisins.

Selon le communiqué, 7 roquettes Katioucha, 57 obus de mortier, une quantité de bâtons de dynamite, 18 pistolets, deux kalachnikovs et de grandes quantités de munitions ont été saisis, sans plus de détails.

Ils avaient été saisis dans un véhicule « pick-up » lors d’une tentative ratée des contrebandiers qui voulaient la faire entrer au pays de manière illégale.

« Ceci a eu lieu suite à une embuscade et à un échange de tirs, ayant obligé les passeurs à prendre la fuite et à laisser les missiles et les armes à bord de la voiture », d’après la même source.

Le communiqué ne donnait pas de détails sur les contrebandiers ni sur le nom du pays voisin duquel ils voulaient introduire des missiles, des explosifs et d’autres armes en Irak.

Depuis la fin de l’année dernière, des groupes armés inconnus soupçonnés d’être proches de l’Iran utilisent des missiles pour lancer des attaques contre les forces américaines ainsi que celles de la coalition internationale en Irak.

La dernière attaque de missiles ayant visé la zone verte dans le centre de Bagdad, où se trouve l’ambassade américaine, a eu lieu mardi. Un enfant est mort et de nombreuses personnes ont été blessées.

Washington accuse les factions armées irakiennes affiliées à l’Iran d’être à l’origine des attaques visant son ambassade en Irak ainsi que ses bases militaires où des soldats américains sont déployés.

Les factions chiites armées, dont les brigades irakiennes du «Hezbollah» liées à l’Iran, avaient menacé de cibler les sites des forces américaines si elles ne se retiraient pas conformément à la décision du parlement irakien de mettre fin à la présence militaire dans le pays.

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