MEE : «Le directeur de Twitter a rencontré ben Salmane, quelques mois après l’affaire de l’espionnage»

Courrier arabe

Le site britannique «The Middle Easte Eye» (MEE) a révélé que le directeur exécutif de la compagnie de «Twitter», «Jack Dorsey» avait rencontré le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane (MBS), six mois après que la plateforme avait découvert que l’un de ses employé travaillait comme espion en faveur de l’Arabie saoudite.

Le site signala que MBS menait une large campagne de répression, y compris sur Internet, contre ses opposants et contre les militants des droits de l’homme, depuis son arrivée en tête du pouvoir, en 2017.

Il indiqua qu’un journal américain affirma que «ces dernières années, Twitter avait reçu d’énormes investissements de la part de l’Arabie saoudite», et signala que la rencontre du directeur exécutif de la compagnie avec MBS, était suspecte.

L’espionnage des données personnelles 

MEE nota, selon la plainte déposée dans l’un des tribunaux américains en Californie, que «Twitter aurait découvert en 2015, que l’un de ses employés, un citoyen saoudien nommé «Ali al-Zebara», avait pu accéder à des informations personnels de certains utilisateurs du réseau social».

Il a indiqué «qu’une semaine après, la compagnie avait averti des dizaines d’utilisateurs, que leurs comptes faisaient partie d’un groupe, qui pourra être visé par des parties sponsorisées par un pays étranger».

Des relations commençant par la formation et l’investissement

MEE affirma que «Jack Dorsey» avait rencontré MBS, en juin 2016, et rapporta qu’ils avaient tous deux discuté la possibilité de formation de cadres saoudiens, et qu’ils avaient évoqué les opportunités de l’investissement dans le domaine de la technologie.

Le site britannique expliqua que «la rencontre, qui avait eu lieu à New York, avait été archivée par des photos publiées par le directeur du bureau du prince héritier.

Laissant libre cours aux imaginations des lecteurs, MEE signala suivre l’affaire de près, et a promis de rapporter les nouvelles aussitôt que possible, notamment après que le gouvernement américain affirma cette semaine, que les comptes visés représentaient ceux des activistes saoudiens, et dont la vie pouvait être menacée.

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