Moscou fait allusion à de nouveaux pourparlers avec Riyad après la chute des prix du pétrole

Le Kremlin a annoncé, mardi, qu’il n’exclurait pas la reprise des négociations avec l’Arabie Saoudite sur la production de pétrole brut et la stabilisation des marchés mondiaux.

C’est ce qui ressort des déclarations du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov face aux journalistes, qui ont estimé que la crise actuelle de la baisse des prix du pétrole est compensée par la présence de réserves de change rassurantes.

En effet, un conflit sur les prix opposerait l’Arabie Saoudite à la Russie après que Moscou ait annoncé vendredi qu’il refusait de prolonger et d’approfondir l’accord de réduction de la production de pétrole jusqu’à la fin de 2020, ce qui a incité l’Arabie Saoudite, samedi, à réduire les prix du pétrole et à augmenter la production à partir du mois prochain.

Peskov a fait savoir que les fluctuations actuelles des prix du pétrole sont conformes aux attentes du ministère de l’Énergie, notant que les fluctuations pourraient se stabiliser pendant un certain temps.

Le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, a déclaré, plus tôt mardi, que les baisses actuelles des prix du pétrole n’empêchaient pas l’industrie pétrolière russe d’être en mesure de rivaliser. “Nous sommes parmi les premiers pays au monde qui sont les moins chers à produire du brut”, a-t-il expliqué.

La Russie a affirmé qu’elle augmenterait la production de pétrole de 300 000 barils par jour le mois prochain, car elle produit actuellement 11,29 millions de barils par jour, tandis que l’Arabie Saoudite a déclaré qu’elle augmenterait le pompage du pétrole brut à 12,3 millions de barils par jour, soit une augmentation de 300 000 barils, par rapport à la capacité durable maximale de 12 millions de barils.

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