Pompeo en justice à l’ombre d’accord d’armes vendues aux Émirats arabes unis

Courrier arabe

Le Centre des affaires de politique étrangère de New York a porté plainte contre Mike Pompeo, le secrétaire d’État au ministère de la Défense des États-Unis, dans le but d’entraver une vente d’armes américaines, estimées à 23 milliards de dollars, au profit des Emirats arabes unis (EAU).

L’agence de presse britannique, Bloomberg, a indiqué que «la plainte, déposée auprès du tribunal de Washington, accusa Pompeo d’avoir poussé le ministère américain des Affaires étrangères à approuver des accords pour vendre des armes aux EAU, sans se soucier de la surveillance administrative et sans présenter des motifs appropriés».

Ainsi, selon elle, «le Centre cherche à obtenir un ordre juridique, obligeant Pompeo et le MAE à annuler l’accord conclu avec Abou Dhabi».

«Le Centre signale que l’accord ne remplit pas les procédures nécessaires, et par conséquent, il représente une violation à la loi des mesures administratives américaines», avait-elle noté.

Il est à rappeler que le Congrès américain, avait précédent, tenté en vain d’annuler un accord de ventre d’armes, signé entre Washington et Abou Dhabi, pour lui fournir des avions F-35.

Pompeo avait à l’époque affirmé : «Les armes permettront aux EAU de subvenir à leurs besoins et d’obtenir des capacités développées de défense pour faire face aux menaces iraniennes», justifiant la vente et approuvant sa mise en œuvre.

De même, l’administration de Donald Trump, dont le mandat est fini, a approuvé mardi dernier, des accords conclus en milliards de dollars pour vendre des armes au Koweït, à l’Arabie saoudite, et à l’Égypte.

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