Qatar : «Le conflit en Somalie ne peut être résolu que par des techniques modernes»

Courrier arabe

Le Qatar a appelé à un engagement international, pour lutter contre le violent extrémisme en Somalie, et dans les autres zones en conflit, affirmant que «des méthodes élaborées et des technologies modernes devaient être utilisées».

Lors du discours prononcé vendredi, par cheikha Aliya Ahmad ben Seif al-Thani, la représentante permanente du Qatar auprès des Nations unies, à l’ombre de la deuxième édition du forum «la semaine de l’ONU pour la lutte contre le terrorisme».

Aliya al-Thani signala que «son pays visait à promouvoir la culture de la paix et de la tolérance, en utilisant des moyens comme l’éducation et le sport, et travaillait à améliorer les conditions économiques en offrant des emplois et de l’aide sociale».

«Le Qatar a toujours été un partenaire international, sur qui la Somalie pouvait compter, Doha avait toujours offert son soutien politique à Mogadiscio, ainsi que son soutien militaire dans le but d’appuyer la sécurité en Somalie et sa capacité à faire face aux menaces continuelles et au terrorisme», avait-elle déclaré.

Elle ajouta : «Le Qatar réalise que lutter contre le terrorisme et la violence, en n’utilisant que les approches sécuritaires ne suffit pas».

Elle expliqua : «En Somalie, les aides qataries sont centrées sur la population et sur les domaines vitaux comme l’éducation et les offres d’emploi ».

Elle a continué : «Créer des emplois est un outils efficace permettant de réduire la violence. C’est aussi un axe fondamental qui booste les efforts visant à encourager les jeunes à se détacher des groupes extrémistes et permettant leur intégration à la société».

Il est à noter que depuis des années, Doha a présenté des aides humanitaires pour la Somalie, qui a souffert de famine pendant de longues périodes.

Le Qatar y avait lancé des projets humanitaires dans les secteurs de l’éducation et du développement.

Il a aussi intervenu pour arranger le conflit qui avait éclaté entre la Somalie et le Kenya, et suite auquel les relations liant les deux pays voisins furent coupées pendent près de 5 mois, après que Mogadiscio ait accusé Nairobi d’ingérence.

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