Le Qatar réclame un embargo sur les armes en Libye

Courrier arabe

Le ministre qatari des affaires étrangères Mohamed Ben Abderrahmane Al-Thani a déclaré, lundi, que « la seule solution envisageable au conflit libyen est d’imposer un embargo efficace sur les armes» comme moyen d’empêcher les alliées de khalifa Haftar de continuer à l’approvisionner en munitions.

Le ministre qatari est allé rencontrer à Rome, le premier ministre italien, Giuseppe Conte, et avaient discuté plusieurs sujets, dont l’évolution de la crise libyenne.

Suite à la rencontre, les deux ministres avaient insisté sur « l’importance de la coordination mondiale pour soutenir la coexistence, la paix et la stabilité en Libye, pour le bien-être du peuple libyen », dans un communiqué commun diffusé par l’agence de presse du Qatar.

Le qatari Mohamed Al-Thani a souligné que « les milices armées doivent respecter les lois internationales et les décisions du Conseil de sécurité», ajoutant qu’elles doivent arrêter toutes actions qui empêchent la réconciliation en Libye.

Giuseppe Conte, avait aussi déclaré, au journal italien « La Republica », qu’il était heureux du fait que la France cherchait à organiser un dialogue de réconciliation nationale en Libye, et avait considéré que les actions de Haftar bloquent la solution politique dans la région.

Il avait également annoncé, après la rencontre avec son homologue qatari, que Rome exige un cessez-le-feu immédiat en Libye, souhaitant que les forces de Haftar se retirent, le plus vite possible, du sud de Tripoli.

Conte a souligné que des parties externes régionales et internationales influent la situation dans la région, et avait proposé des actes diplomatiques intensifs, sous l’égide des Nations Unis et avec la collaboration de représentants de la communauté internationale, pour aboutir à une solution finale et durable.

Notant que des rapports avaient révélé que Haftar étaient soutenu et financé par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unies, l’Égypte, la France et la Russie, en échange de profits politiques et économiques colossaux.

Deux semaines après le début de son offensive sur Tripoli, les nations arabes et occidentales commencent enfin à voir le vrai visage de Haftar et décident de prendre positions pour arrêter un rebelle qui a beaucoup déraillé.

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