«Source de paix» : Le Qatar commente sa réserve tenue à l’égard de la décision de la Ligue arabe

Courrier arabe

Le gouvernement qatari a commenté sa réserve, tenue à l’égard de la dénonciation annoncée par la Ligue des pays arabe, au sujet de l’opération militaire turque lancée en Syrie, en déclarant que «la décision était souveraine».

Le directeur du bureau informationnel du ministère qatari des Affaires étrangères «Ahmed ben Saïd al-Remihi» a annoncé sur son compte officiel la justification de la position pour laquelle a opté le Qatar, en notant: «La réserve tenue à l’égard de la décision de la Ligue arabe, tenue en urgence, suite au lancement de l’opération militaire turque «Source de paix » au nord syrien, est une décision souveraine propre à chaque état».

Le Qatar soutien l’opération turque

Jeudi, le ministre qatari de la Défense «Khaled ben Mohamed al-Atiyeh» avait annoncé que son pays soutenait l’opération militaire, qui visait à « neutraliser la cellule terroriste kurde », en affirmant que son pays soutenait les efforts fournis pour instaurer la paix dans la région.

Et dans ce contexte, le Qatar et la Somalie avait choisi samedi de garder des réserves au sujet du communiqué final lancé par les ministres des Affaires étrangères arabes, concernant l‘opération militaire turque, actuellement en cours, au nord syrien.

La dénonciation de la Ligue arabe

Le secrétaire général de la Ligue arabe «Ahmed Abou al-Gheit», lors d’une conférence de presse, tenue avec le ministre irakien des Affaires étrangères «Mohamed Ali al-Hakim», qui présida le sommet d’urgence, nota que «le Qatar avait gardé ses réserves au sujet du projet arabe concernant l’intervention turque en Syrie».

Il insista sur le fait que «l’invasion turque constituait une violation du Pacte des Nations unies, et des décisions du Conseil de sécurité, qui invitaient à conserver l’union et l’indépendance de la Syrie, notamment la 2254».

Le communiqué final de la Ligue avait dénoncé ce qu’il nomma «invasion turque» lancée contre la Syrie, estimant qu’«elle violait les lois internationales, et qu’elle menaçait la sécurité arabe et régionale».

Il porta la Turquie pour «unique responsable des attaques non justifiées contre la Syrie», et proclama l’intervention du Conseil de sécurité «pour entreprendre des mesures et mettre fin à l’opération militaire turque dans les terres syriennes».

Toutefois, rappelons que samedi, suite à la demande de l’Égypte, la Ligue des pays arabes avait tenu un sommet en urgence, animé par les ministres des Affaires étrangères arabes, pour discuter l’opération militaire lancée par la Turquie au nord syrien.

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