Source de paix : L’armée turque s’infiltre sur les terres syriennes et contrôle une autoroute internationale

Courrier arabe

Le ministère turque de la Défense a annoncé que ses forces avaient pris le contrôle de l’autoroute internationale «M4», avec une étendue de 30 à 35 km à l’intérieur du territoire syrien, et ceci après s’être emparé de la ville de «Tel Abyadh» au nord est syrien.

L’autoroute en question se trouve au sud de la zone située entre «Ras al-Ain» et «Tel Abyadh», et relie plusieurs zones contrôlées par «les unités de protection populaire kurdes», ainsi que les gouvernorats d’«Alep» et d’«al-Reka», arrivant jusqu’à «Latakieh».

Progression des troupes sur terrain

De même, et dans le cadre de la cinquième journée de l’opération militaire «Source de paix», les forces armées de l’opposition syrienne, alliées de l’armée turque, ont pris le contrôle de 4 villages, à l’ouest de Ras al-Ain, en plus d’un autre au nord d’al-Reka.

Et au moment où les informations sont diverses, au sujet du contrôle des forces de l’armée nationale syrienne, appuyées par les Turques, de la ville d’al-Reka, le correspondant d’al-Jazeera a rapporté que «des affrontements tournaient de temps à autre dans la zone, et que des opérations de ratissage étaient lancées contre les forces démocratiques syriennes», expliquant qu’à cause de la situation, il était impossible d’avoir des informations certaines sur qui domine et qui a fui.

Une crise humanitaire à l’horizon

Du côté humanitaire, les Nations unies ont annoncé que l’opération militaire turque, actuellement en cours au nord syrien, avait poussé 130 mille personnes à fuir leurs maisons, soulignant qu’ils prévoyaient une tragique hausse du nombre, estimée au moins au triple.

À ce sujet, le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU a noté, lors d’une lettre envoyée à l’agence de presse française: «Nous nous préparons pour un scénario, où 400 mille personnes fuiront des zones diverses affectées par l’opération turque», en signalant qu’ils auront besoin d’aide et de protection.

Seulement cinq jours après le lancement de l’opération, les civils, livrés à eux même ont pris les immeubles publics pour abris, comme les écoles et les mosquées, où ils sont des milliers à y être, sans protection, et commençant à manquer de vivre et de médicaments.

Sans qu’aucun organisme international ne prenne une position ferme, les observateurs redoutent le pire, et espèrent que la population sera épargnée, dans cette guerre qui s’annonce sanglante et périlleuse.

Quitter la version mobile